difficulté de travail femme malade

Parler de son intimité peut être très déstabilisant pour certaines personnes (homme ou femme), question de personnalité, d’éducation. Pourtant, les règles sont naturelles, cycliques et régulières, et nécessaires à la reproduction et donc, à la survie de notre espèce ! Alors pourquoi ce tabou autour des règles ? Quelles conséquences à cela et comment tenter d’y remédier ? On traite le sujet avec vous !

Changement, exploration, comparaison et acceptation : de la difficulté de vivre ses règles à l’adolescence

endométriose a l'adolescence

La plupart des jeunes filles ont leurs premières règles entre 11 et 13 ans.

Globalement, les règles arrivent n’importe quand entre 8 et 16 ans. Durant cette période, les ovaires et le placenta commencent à produire l’œstrogène, une hormone sexuelle féminine. Le premier signe visible de la puberté est souvent le développement des seins. S’en suivent la pilosité au niveau de la zone sexuelle, des aisselles et le changement d’apparence de la vulve. Les règles interviennent dans cette temporalité bien particulière, et peuvent être assimilée à un processus éminemment intime, relevant d’avantage du rapport à la sexualité qu’à celui de l’observation d’un cycle de développement classique de l’organisme.

Un travail d’information doit être effectué dés le plus jeune âge, pour faire évoluer cette perception erronée. Education nationale, familles et associations : faisons en sorte que les règles soient un moment à célébrer pour mieux accompagner nos cadettes et ainsi mieux prévenir l’endométriose. Pour déconstruire le tabou, il faut agir sur les perceptions, et donc prendre la parole !

Selon Edita Rebours, créatrice du kit de premières règles Ma Louloute, 1 fille sur 2 n’a pas parlé des règles avant leur arrivée.

Féminisation du secteur de la santé : c’est le moment !

plus de femmes docteur que d'homme

Autre raison pouvant expliquer le tabou autour des règles : la faible présence des femmes aux postes clés du secteur de la santé.

En effet, peu présentes au sein des organes dirigeant des structures étatiques, académiques et de recherche, les femmes n’ont pu à travers les âges orienter le développement de la médecine vers une meilleure compréhension et appréhension des attentes et besoins physiologiques des femmes. Aujourd’hui ce processus est à rebours. Des femmes émergent, en France et dans le monde entier, au sein des instances dirigeantes, permettant ainsi d’explorer nouveaux pans de la médecine, laissant envisager d’important progrès et découvertes dans les prochaines années. Un constat simple, sous représentées dans les années 90, les femmes sont maintenant majoritaires dans la médecine générale. Là où le bât blesse, les PU-PH (professeur d’université), postes prestigieux, sont essentiellement occupés par des hommes.

Les règles, c’est normal, pas la douleur.

les règles douloureuses sont anormales

Avant toute chose rappelons, notamment aux plus jeunes, que les règles sont naturelles ! TOUTES les femmes, jusqu’à un certain âge, ont leurs règles. Le sang menstruel n’est pas sale. Ce n’est pas « dégueu ». Rappelons que les règles douloureuses ne sauraient être considérées comme une situation normale, et encore moins vues comme une fatalité ! En effet, la douleur menstruelle est un symptôme caractéristique de l’endométriose et qui doit vous alerter. Ce symptôme a même un nom : la dysménorrhée. Il est possible d’agir sur l’intensité et la fréquence des épisodes douloureux. Il faut tenter, essayer, analyser et progresser.

On se retrouve chaque jour jusqu’à dimanche pour la semaine d’information et de prévention contre l’endométriose. Vous pouvez nous retrouver sur Facebook également !