Dans cet article vous découvrirez ce qu’est la naturopathie et en quoi elle peut agir sur les symptômes liés à l’endométriose et pourquoi elle peut améliorer considérablement votre qualité de vie. Cette médecine est bien évidemment disponible en téléconsultation. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos paramédicaux sensibilisés à l’endométriose.
Qu’est-ce que la naturophatie ?
Reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme étant la 3è médecine traditionnelle, aux côtés de la médecine traditionnelle Chinoise et de la médecine Ayurvédique, la naturothérapie est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause. C’est une médecine avant tout préventive. La naturothérapie vise à maintenir et/ou rétablir la santé par des moyens naturels.
La naturopathie pour accompagner les symptômes liés à l’endométriose
La naturopathie grâce à de nombreuses méthodes, peut aider à vous soulager avec des méthodes naturelles :
L’inflammation est l’un des symptômes les plus importants et les plus gravant de l’endométriose. Mais il est possible d’agir sur ce symptôme grave à la nutrition. En effet, opter pour alimentation dite « anti-inflammatoire » pourra réduire les douleurs liées à l’endométriose permettra d’améliorer votre qualité de vie.
Le stress, sous toutes ses formes augmente l’inflammation et donc la douleur. Les femmes atteintes d’endométriose sont très souvent en proie à la fatigue chronique et on besoin de plus de repos, cette pathologie étant épuisante aussi bien physiquement que moralement, il faudra donc en tenir compte.
Une activité physique régulière est bonne pour la santé de tous. En effet, elle améliore non seulement la condition physique mais influence aussi positivement le psychisme notamment par la libération d’endorphine qu’elle procure.
Pour les femmes atteintes d’endométriose, le sport n’améliorera pas seulement le bien-être, il aura un effet favorable sur l’ensemble du corps et donc sur la santé en général. Opter pour une activité physique adaptée, peu intense mais régulière : marche, pilates, yoga…
- L’aromathérapie et la phytothérapie
Les plantes peuvent également vous aider à trouver un équilibre, atténuer les douleurs, reminéraliser votre corps, vous détendre et trouver le sommeil…
Un petit mot de notre naturopathe, Caroline Ruelle :
« À travers l’alliance de la naturopathie et du yoga, mon objectif est de vous accompagner au mieux pour faire face aux problématiques causées par l’endométriose.
Via la naturopathie, je focalise toute mon attention sur votre personne (physique et psychologique) et apporte les conseils les plus adaptés à votre personnalité et à vos besoins grâce à des techniques exclusivement naturelles.
Ex.: Alimentation anti-inflammatoire, activité physique douce, gestion des émotions, phytothérapie, hydrologie, etc.
Via le yoga, je propose des techniques respiratoires (pranayamas) et des postures (asanas) adaptées et personnalisées, que vous pourrez reproduire dès que besoin.
Grâce à la naturopathie et au yoga, je vous propose un accompagnement complet et personnalisé
afin de : soulager vos douleurs, vous aider à mieux appréhender et désamorcer les symptômes, vous soutenir dans votre vie quotidienne. »
EndoMars – Endométriose et Emploi
Le mois de mars est riche en évènements liés à l’endométriose. En raison de la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose du 8 mars au 15 mars qui débute par la journée internationale des droits des femmes et la journée mondiale contre l’endométriose le 28 mars, il est assez commun de dire que le mois de mars est le mois de l’endométriose.
Nous avons décidé de choisir un thème sur lequel axé notre communication tout ce mois de mars, récemment EndoFrance a sorti un livre blanc sur l’endométriose et l’emploi et nous avons trouvé ce sujet très important et intéressant.
Le travail rythme nos journées et même nos vies depuis le Covid-19, comment concilier l’endométriose et son emploi ?
Constat de départ
Nous avons commencé en amont par lancer un appel à témoignages sur nos réseaux sociaux sur le sujet de l’endométriose et l’emploi. Les situations étaient très différentes selon les personnes, nous nous attendions plutôt à avoir des récits négatifs mais nous avons été agréablement surpris de recevoir beaucoup de positif. Il est important de véhiculer aussi un message positif et plein d’espoir, que, bien sûr que oui des managers/des collègues sont bienveillants, à l’écoute et s’informent sur la maladie. Il y a eu du négatif, certaines ont eu des réflexions vraiment inacceptables, se sont même vues licenciées. Le constat de départ est mitigé, certaines évoluent dans un milieu professionnel très sain et d’autres sont dans un environnement toxique.
Selon l’enquête Endovie, 65 % des femmes atteintes d’endométriose reconnaissent un impact négatif de la maladie sur leur quotidien professionnel. (2020 IPSOS et Gedeon Richter en collaboration avec EndoFrance)
Informations – Programme Endomaîtrise
À l’image du webinaire que nous organisons « Comprendre pour mieux inclure » sur l’inclusion des maladies chroniques dans le milieu professionnel, il n’y a rien de plus important que d’expliquer pour comprendre. Il faut poser les bases sur qu’est-ce que l’endométriose, comment la diagnostiquer pour ensuite pouvoir parler de l’intégration des personnes atteintes d’endométriose dans le monde du travail.
Nous avons récemment tourné des vidéos avec les spécialistes du programme Endomaîtrise, un programme sur une prise en charge multimodale de l’endométriose. Vous pourrez retrouver sur nos réseaux sociaux des extraits de ces vidéos une définition avec le Dr Benjamin Cotte, une vidéo sur le diagnostic avec le Dr David Benayoun et une sur l’alimentation anti-inflammatoire avec Béatrice Pelosse.
Témoignages vidéos
Nous avons fait des témoignages vidéos avec 3 femmes atteintes d’endométriose, chacune avec un parcours différent mais pour autant toutes les 3 ont un message positif et plein de bienveillance ! Elles nous parlent d’elles, de leurs initiatives en rapport avec l’endométriose, de comment elles arrivent à concilier leur maladie et leur vie professionnelle, leurs conseils, leurs rapports aux autres dans le monde du travail que ce soit collègues ou managers.
Nous vous laissons découvrir par vous-même leurs témoignages et nous espérons qu’ils pourront vous aider ou même juste vous faire sourire !
Rappels importants
Nous souhaitions rappeler aux femmes que chaque vécu est différent. Certaines ne ressentiront aucune gêne dans leur travail et d’autres seront beaucoup plus handicapées au quotidien, mais il n’y a pas à se sentir moins légitime qu’une autre selon ses douleurs ou le « stade » de sa maladie.
Vous pouvez parler de votre maladie à votre employeur ou à vos collègues mais ce n’est pas une obligation. C’est votre décision et uniquement la vôtre.
Il existe des solutions pour vous aider à mieux concilier votre emploi et votre endométriose. Vous pouvez faire une reconversion professionnelle en trouvant un emploi avec des conditions de travail qui vous correspondent mieux ou, par exemple, en vous mettant à votre compte. Il est possible de demander à rencontrer le médecin du travail et l’informer de votre endométriose pour discuter avec lui d’éventuels aménagements dans votre travail. Selon les cas et de comment la maladie impacte votre quotidien, vous aurez la possibilité de demander un mi-temps thérapeutique ou d’obtenir la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH). Nous tenons à vous prévenir quand même que ces démarches ne sont pas des plus évidentes et acceptées pour tout pour le monde.
Vous pouvez aussi (re)découvrir notre dossier sur l’Endométriose et carrière professionnelle datant de 2018 mais toujours d’actualités.
Webinaire « Comprendre pour mieux inclure »
Comme mentionné plus haut nous avons organisé un webinaire sur l’inclusion des malades chroniques dans le monde de travail avec Josepha Goetz-Collinet, Vice-Présidente d’EndoFrance, pour intervenir sur la partie endométriose et avec Aurélie Quillet, présidente de Lyon Info Obésité pour la partie obésité.
Vous pouvez voir ou revoir un extrait de notre webinaire.
L’intégralité de notre communication du mois de mars (et pas que !) est à retrouver sur nos comptes Instagram, Facebook et Twitter.
Le yoga pour soulager ses symptômes de l’endométriose ?
Le yoga est pratiqué depuis des millénaires en Inde mais il fait partie de nos vies occidentales depuis quelques années.
Le yoga est la pratique d’un ensemble de postures : asanas et d’exercices de respiration : pranayama qui vise à apporter un bien-être physique et mental. À l’origine le mot yoga vient du sanskrit et il signifierait relier, unir, mettre ensemble, soit pour définir cette union entre le corps et l’esprit.
Comment le yoga vous aide à mieux vivre votre endométriose ?
Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière pour vous aider à diminuer les crises.
Le sport permet la sécrétion d’endorphines, qui vous permettront de détourner votre attention des douleurs, mais surtout à oxygéner le sang et aider à sa bonne circulation dans toute la région pelvienne.
Les exercices de respiration peuvent vous aider à détendre votre ventre, soulager le bas du dos…
La respiration permet de gérer et réguler ses douleurs, le principe est de s’occuper l’esprit afin de mieux gérer ses souffrances physiques.
Une sensation de bien-être et d’apaisement se crée au fil des séances et cela permet d’améliorer votre ressenti général, il ne faut pas négliger l’impact psychologique de la maladie.
Cours de yoga proposés au sein du CHR de Liège
Le centre d’endométriose du département Universitaire de Gynécologie-Obstétrique de Liège : LUCERM (Liège University Center of Endometriosis and Reproductive Medicine) propose des cours de yoga depuis le 22 septembre dernier.
Cette initiative est à l’origine du docteur Linda Tebache, chirurgienne et spécialisée dans l’endométriose. Elle a mené des études comparatives entre un ensemble de patientes pratiquant le yoga et un autre de femmes qui ne le pratiquaient pas. Les résultats auraient démontré, chez les femmes faisant du yoga, un meilleur bien-être général et ainsi une atténuation de leurs douleurs.
Elle voulait proposer à ses patientes une alternative à l’approche médicale traditionnelle pour soulager leurs symptômes. Tout en restant accessible à toutes en proposant des tarifs attractifs, les cours seront bien évidemment dispensés par un professionnel.
PETIT RAPPEL : attention à toutes les personnes qui proposent des cours de yoga sans aucune formation au préalable, notamment avec le confinement nous avons pu voir émerger de nombreux cours de yoga sur les réseaux sociaux.
Chaque cas est différent, discutez-en avec un professionnel et vérifiez que dans votre situation il n’existe pas de contre-indications à la pratique du yoga.
« À travers l’alliance de la naturopathie et du yoga, mon objectif est de vous accompagner au mieux pour faire face aux problématiques causées par l’endométriose.
Via le yoga, je propose des techniques respiratoires (pranayamas) et des postures (asanas) adaptées et personnalisées, que vous pourrez reproduire dès que besoin.
Grâce à la naturopathie et au yoga, je vous propose un accompagnement complet et personnalisé
afin de : soulager vos douleurs, vous aider à mieux appréhender et désamorcer les symptômes, vous soutenir dans votre vie quotidienne. »
Endométriose : nouvelle Affection de Longue Durée ?
Une Affection de Longue Durée (ALD) : « il s’agit d’affections dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse ».
L’endométriose 30ème ALD ?
La liste ne compte plus que 29 ALD depuis que l’hypertension artérielle sévère ait été supprimée de celle-ci car elle « constitue un facteur de risque et non une pathologie avérée ». L’association ENDOmind avait lancé une campagne en juillet dernier « faisons entrer l’endométriose dans la liste des ALD30 » soutenue par plus de 250 parlementaires. En réponse à celle-ci, selon l’Agence de presse médicale (APM), Olivier Véran aurait déclaré que la question d’ajouter l’endométriose comme ALD était étudiée par le ministère des Solidarités et de la Santé.
Pour rappel l’endométriose assombrit le quotidien de 2 à 4 millions de femmes, soit 1 femme sur 10 en âge de procréer. Si l’endométriose est classée comme Affection de Longue Durée, les patientes pourraient ainsi avoir la totalité de leurs frais de santé pris en charge et leurs démarches simplifiées. Sans parler uniquement du côté monétaire de cette action, elle permettrait aux femmes atteintes d’endométriose de se sentir considérées et reconnues.
La liste des ALD
Dans cette liste des ALD nous retrouvons d’autres maladies inflammatoires comme :
L’ALD 31 ou ALD « hors liste »
Actuellement l’endométriose fait partie de l’ALD 31 ou ALD « hors liste » c’est-à-dire que des patientes peuvent bénéficier de l’ALD sous certaines conditions. La demande doit être effectuée auprès de son médecin traitant et ensuite l’assurance maladie va évaluer cette dernière pour prendre sa décision. Attention une demande ne garantit pas l’obtention de l’ALD, elle dépendra du parcours médical et du suivi proposé. Il existe des inégalités entre celles qui auront leur demande acceptée et les autres, même entre les régions les décisions prises ne sont pas homogènes or nous savons aujourd’hui qu’ « il s’agit bien d’une maladie gynécologique chronique, évolutive, handicapante, douloureuse et incurable ».
EndoVie : Résultats de l’enquête
Contexte de l’enquête…
Les résultats de l’enquête EndoVie sur le parcours de femmes atteintes d’endométriose sont parus en juin dernier. Elle a été menée par EndoFrance en partenariat avec Gedeon Richter (laboratoire engagé dans la santé de la femme) et Ipsos.
Plus de 1 550 femmes ont participé à cette enquête, environ la moitié des participantes étaient issues du panel Ipsos et pour l’autre moitié du réseau EndoFrance.
Cette enquête est intéressante car elle prend en compte 3 points de vue différents, celui des personnes atteintes de la maladie, celui des conjoints (100 participants) et celui du grand public (1004 adultes du panel Ipsos).
Les résultats de l’enquête
Symptômes et diagnostic de la pathologie
En moyenne, les femmes atteintes d’endométriose souffrent d’environ 5 symptômes, les premiers arrivant vers l’âge de 24 ans. Le symptôme qui revient le plus étant :
Leur souffrance étant très intense car pour 82% de ces femmes elle se situe entre 7 et 10 (douleur maximale) soit en moyenne une douleur évaluée à 7,8.
Il existe un vrai retard dans le diagnostic de l’endométriose, en moyenne il faut 7 ans à partir des premiers symptômes pour se faire diagnostiquer et consulter presque 4 professionnels de santé différents. C’est-à-dire qu’en moyenne ces femmes vont se retrouver en errance diagnostic jusqu’à l’âge de 31 ans. Le gynécologue est le professionnel de santé le plus sollicité pour cette maladie et dans 70% des cas c’est lui qui confirmera le diagnostic.
Traitements
2 femmes sur 3 prennent un traitement, le traitement le plus pris étant un traitement de type hormonal (45%) avec en tête la pilule oestro-progestative, ensuite nous retrouvons les antidouleurs (29%) et les anti-inflammatoires (21%).
L’efficacité de ses traitements est toutefois nuancée, ces femmes doivent en moyenne changer presque 4 fois de traitements à cause d’effets indésirables ou d’inefficacité.
Presque 2 femmes sur 3 ont eu recours à la chirurgie et dans 75% des cas il s’agit de la coelioscopie.
Point de vue extérieur
L’endométriose commence à être de plus en plus connue du grand public 83% déclarent en avoir déjà entendu parler, mais seulement 50% affirment réellement connaitre la maladie.
Les sentiments qui prédominent lorsque le conjoint découvre que sa compagne est atteinte d’endométriose sont l’inquiétude, la compréhension et la compassion.
Qualité de vie
Les patientes ressentent des répercussions sur beaucoup d’aspects de leur vie quotidienne :
Grossesse
Si elles ressentent l’envie de fonder une famille, la conception d’un enfant sera beaucoup plus compliquée pour une femme sur 2. Une femme sur 3 souffrant d’endométriose a déjà eu recours à la Procréation Médicalement Assistée, dont la moitié de ces PMA aboutiront à une grossesse.
Les axes d’améliorations
Les patientes et le grand public se rejoignent sur le souhait d’une amélioration dans la formation des professionnels de santé.
Les patientes voudraient plus de centres experts dans la prise en charge de l’endométriose car 8 femmes sur 10 préfèrent aller dans un centre spécialisé quitte à faire plus de kilomètres.
Quant au grand public, il recommanderait des campagnes de sensibilisation sur différents supports, afin que l’endométriose soit connue du plus grand nombre.
Pour plus d’informations voici les résultats de l’enquête.
Et le communiqué de presse.
#Wombstories : Histoires d’Utérus par Nana
La marque de protections hygiéniques Nana, de son nom original suédois Libresse, ou Bodyform au Royaume-Uni, a lancé un spot publicitaire « Wombstories » (Histoires d’Utérus en français) consacré à l’utérus. Cette vidéo est à la fois très intime mais surtout très juste sur la vie des femmes, de nombreux sujets sont passés en revue que ce soit les règles, le sexe, les douleurs menstruelles, l’endométriose, le désir ou non d’enfant et la ménopause.
Campagne #BloodNormal
Ce n’est pas le premier coup d’essai pour la marque, elle avait déjà fait passer un message fort en 2017 avec sa campagne #BloodNormal. Elle avait pour objectif de montrer du vrai sang pour cesser le tabou du faux sang bleu dans les pubs pour les protections hygiéniques. Étonnamment il fallait préciser pour certaines personnes que le sang des menstruations était bien rouge et non bleu.
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Vidéo #Wombstories
Pour revenir à ce nouveau spot datant du 1er juillet dernier, il a été réalisé par Nisha Ganatra, une réalisatrice canadienne qui a réalisé des épisodes entre autres pour les séries Love, Girls ou bien Shameless. Elle est elle-même déjà engagée grâce aux séries pour lesquelles elle a pu travailler, cela permet un résultat sincère et un regard réaliste sur ce que peut traverser une femme.
Nous pouvons assister aux différentes étapes auxquelles la vie utérus peut être confrontée :
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Quel est l’intérêt de ce genre de vidéo ?
Nous nous devons de penser aux futures générations, elles ont besoin de savoir que tout ce qui peut leur arriver est normal, ne restons pas silencieuses. Pour les personnes non concernées, elles se doivent de savoir que ça existe afin d’être plus compréhensives.
Nous pouvons souhaiter aux futures femmes atteintes d’endométriose : une meilleure prise en charge, une détection plus précoce de leur maladie et plus de reconnaissance. Plus nous parlerons d’un sujet plus il sera normalisé, ne cessons pas de parler de l’endométriose. Malheureusement encore trop de femmes souffrent en silence.
La marque vous incite à partager vos propres histoires d’utérus avec son hashtag #wombstories. Normalisons la vie intime des femmes, normalisons son appareil génital, normalisons les règles et bien évidemment normalisons l’endométriose !
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Ce qu’on a mit à jour ?
L’endométriose et son impact sur votre sexualité
La semaine dernière on vous parlait des bienfaits de la naturopathie pour agir sur les symptômes de l’endométriose. Aujourd’hui on revient vers vous en compagnie de Magalie Benoit, sexologue, disponible en téléconsultation (prendre rendez-vous). En effet, l’endométriose est une maladie qui provoque des douleurs intenses et augmente le risque d’infertilité chez les femmes qui en souffrent. Directement impactée par la maladie, la sexualité est encore trop peu abordée par les médecins mais aussi par les patientes elles-mêmes.
Qu’est-ce que la sexologie ?
La sexologie s’intéresse à l’étude de la sexualité et de ses troubles, mais aussi des comportements amoureux, de la forme sociale des rapports sexuels. La discipline englobe ainsi plusieurs domaines, comme la biologie, la sociologie, l’anthropologie ou encore la psychiatrie.
Adapter sa sexualité à son endométriose
L’endométriose peut être à l’origine de douleurs pendant un rapport sexuel, aussi appelées dyspareunies (il existe plusieurs types de dyspareunies), mais également une baisse de la libido. En effet, l’appréhension de la douleur ne favorise pas le désir sexuel. La peur d’avoir mal pendant un rapport créé un blocage psychologique et les femmes n’ont souvent pas envie d’essayer d’avoir une relation sexuelle. L’incertitude de pouvoir concevoir peut également générer de l’inquiétude. C’est pourquoi la relation de couple peut être affectée. Dans cette situation, le conseil d’un psychologue/sexologue peut être utile afin de retrouver un équilibre qui convient à chacun. Consulter un spécialiste pour une prise en charge psycho-sexuelle peut s’avérer être bénéfique via différents aspects :
« Je me présente, je suis Magalie Benoit, je suis docteure en psycho-sexologie, diplômée en médecine et biologie de la reproduction et en psychothérapie.
J’ai souhaité proposer un accompagnement de sexologie aux patientes atteintes d’endométriose, et aux couples dont la partenaire souffre de cette maladie. Nous entendons souvent parler de l’endométriose comme étant une pathologie ayant un retentissement certain sur la fertilité et provoquant des douleurs insupportables pour certaines femmes. Mais ce qu’on ignore plus aisément c’est que c’est aussi une maladie qui peut impacter très fortement la sexualité des femmes et donc des couples.
La sexologie autour de l’endométriose telle que je la conçois permet d’adapter sa sexualité à ses troubles, à ses difficultés, aux cycles et aux douleurs ressenties…soit à SON endométriose.
Mon accompagnement a pour particularité de rendre la patiente autonome, par l’apprentissage d’exercices d’auto-sophronisation, de sexothérapie et de psychothérapie. Cette méthode permet d’acquérir seule ou en couple des techniques qui pourront être utilisées dès que le besoin s’en fait sentir; devenir son propre thérapeute et se réapproprier sa sexualité, même avec la maladie. »
La naturopathie pour soulager les symptômes liés à l’endométriose
Dans cet article vous découvrirez ce qu’est la naturopathie et en quoi elle peut agir sur les symptômes liés à l’endométriose et pourquoi elle peut améliorer considérablement votre qualité de vie. Cette médecine est bien évidemment disponible en téléconsultation. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos paramédicaux sensibilisés à l’endométriose.
Qu’est-ce que la naturophatie ?
Reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme étant la 3è médecine traditionnelle, aux côtés de la médecine traditionnelle Chinoise et de la médecine Ayurvédique, la naturothérapie est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause. C’est une médecine avant tout préventive. La naturothérapie vise à maintenir et/ou rétablir la santé par des moyens naturels.
La naturopathie pour accompagner les symptômes liés à l’endométriose
La naturopathie grâce à de nombreuses méthodes, peut aider à vous soulager avec des méthodes naturelles :
L’inflammation est l’un des symptômes les plus importants et les plus gravant de l’endométriose. Mais il est possible d’agir sur ce symptôme grave à la nutrition. En effet, opter pour alimentation dite « anti-inflammatoire » pourra réduire les douleurs liées à l’endométriose permettra d’améliorer votre qualité de vie.
Le stress, sous toutes ses formes augmente l’inflammation et donc la douleur. Les femmes atteintes d’endométriose sont très souvent en proie à la fatigue chronique et on besoin de plus de repos, cette pathologie étant épuisante aussi bien physiquement que moralement, il faudra donc en tenir compte.
Une activité physique régulière est bonne pour la santé de tous. En effet, elle améliore non seulement la condition physique mais influence aussi positivement le psychisme notamment par la libération d’endorphine qu’elle procure.
Pour les femmes atteintes d’endométriose, le sport n’améliorera pas seulement le bien-être, il aura un effet favorable sur l’ensemble du corps et donc sur la santé en général. Opter pour une activité physique adaptée, peu intense mais régulière : marche, pilates, yoga…
Les plantes peuvent également vous aider à trouver un équilibre, atténuer les douleurs, reminéraliser votre corps, vous détendre et trouver le sommeil…
« À travers l’alliance de la naturopathie et du yoga, mon objectif est de vous accompagner au mieux pour faire face aux problématiques causées par l’endométriose.
Via la naturopathie, je focalise toute mon attention sur votre personne (physique et psychologique) et apporte les conseils les plus adaptés à votre personnalité et à vos besoins grâce à des techniques exclusivement naturelles.
Ex.: Alimentation anti-inflammatoire, activité physique douce, gestion des émotions, phytothérapie, hydrologie, etc.
Via le yoga, je propose des techniques respiratoires (pranayamas) et des postures (asanas) adaptées et personnalisées, que vous pourrez reproduire dès que besoin.
Grâce à la naturopathie et au yoga, je vous propose un accompagnement complet et personnalisé
afin de : soulager vos douleurs, vous aider à mieux appréhender et désamorcer les symptômes, vous soutenir dans votre vie quotidienne. »
Soulager les symptômes de l’endométriose grâce à la sophrologie
Touchant près d’une femme sur 10, l’endométriose est responsable de douleurs souvent invalidantes pour les femmes qui en souffrent. Face à ce que la maladie inflige à l’organisme, les femmes atteintes d’endométriose ont du mal à retrouver une harmonie avec leur corps. La sophrologie fait partie des spécialités disponibles en consultation pour l’endométriose (prendre rendez-vous), elle peut s’avérer être une aide très précieuse pour celles qui sont atteintes de cette maladie chronique. Elle permet non seulement de soulager les douleurs, mais également de sortir de l’isolement et du silence. Aujourd’hui, on vous propose d’en savoir plus.
Qu’est-ce que la sophrologie ?
La sophrologie est une approche psychocorporelle inventée par Alfonso Caycedo, un médecin neuropsychiatre colombien dans les années 1960. Il a fait une synthèse de plusieurs disciplines comprenant des techniques de relaxation du début du XXème siècle. Cela donne une approche qui a différentes indications et qui permet de se faire du bien aussi bien physiquement et corporellement que psychiquement et mentalement.
Quels bénéfices pour les femmes souffrant d’endométriose ?
L’un des principaux symptômes liés à cette pathologie : les douleurs abdominales. Mais il est possible de pouvoir agir sur celles-ci. En effet, grâce à un travail sur les ressentis, la sophrologie permet de diminuer l’intensité de ses douleurs. Une manière accessible d’améliorer leur bien-être et leur qualité de vie.
Il est vrai qu’agir sur les douleurs est primordial pour une femme atteinte d’endométriose, mais ce n’est pas suffisant. La sophrologie permet à la patiente de retrouver un lien avec son corps, au-delà du lien avec la douleur et la maladie, par la relaxation, la détente musculaire et par la respiration. Au fil des séances, la patiente retrouvera une bienveillance vis-à-vis de son corps, lui permettant de renouer avec sa vitalité.
Le stress est une réaction de l’organisme lorsque celui-ci est dans une situation de tension nerveuse relativement forte et souvent traumatisante chez l’individu. Les femmes vivant des situations de stress intense sont souvent plus susceptibles de ressentir plus fortement les symptômes de l’endométriose. La sophrologie, étant basée sur des techniques de respiration, de relaxation et d’accompagnement psychocorporel permet une véritable gestion du stress au quotidien.
Déroulement d’une séance
Une séance de sophrologie se déroule en trois temps. Elle débute par un court dialogue, qui cède vite la place à la pratique.
– Le dialogue pré-sophronique : moment d’échange sur les avancées depuis la séance précédente. Le sophrologue en profite pour expliquer le déroulement de la séance du jour (ses objectifs, bénéfices et son protocole).
– La pratique : exercices d’écoute du corps et de visualisation en techniques statiques ou dynamiques.
– Le dialogue post-sophronique : moment ou le pratiquant s’exprime sur le vécu de l’exercice (ressenti, sensations, objets de visualisation).
Diététique et endométriose : comment la diététique influence vos symptômes ?
La diététique est une pratique qui s’intéresse à l’alimentation équilibrée. Elle étudie l’ensemble des règles qui doivent régir l’alimentation de l’être humain. Elle est parfois qualifié de « science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé. La diététique est le moyen le plus naturel pour conserver ou retrouver son poids, mais également préserver ou améliorer sa santé. Dans cet article, nous parlerons essentiellement du rapport entre la diététique et l’endométriose. D’ailleurs il est également possible de prendre rendez-vous avec l’un de nos paramédicaux sensibilisés à l’endométriose.
Comment se déroule une consultation ?
Une diététicienne – nutritionniste, vous accompagne dans la mise en place d’une alimentation adaptée à l’endométriose. Ensemble, vous suivez progressivement la diminution de vos douleurs, troubles digestifs, votre fatigue, et perte/prise de poids. Les bénéfices apportés par un changement alimentaire varient d’une femme à l’autre. Pour être pleinement efficace, la prise en charge est avant tout personnalisée, progressive et adaptée à vos besoins.
La première consultation est surtout le temps de la rencontre. La diététicienne à besoin d’un maximum d’informations vous concernant (médicales, alimentaires, hygiène de vie…).
Une première analyse alimentaire sera faite, et selon celle-ci, les points suivant seront à améliorer :
Les suivis sont espacés de 2 semaines à un mois au début, avec mise en place si nécessaire d’un carnet alimentaire agrémenté de l’évaluation des symptômes. Vous faites le point à chaque consultation sur l’évolution de votre alimentation, vos difficultés et vos symptômes. Le but n’est pas de tout supprimer d’un coup et de faire de vos repas un moment frustrant, contraignant, mais de tester votre tolérance aux différents aliments.
Diététique et endométriose : comment la diététique influence vos symptômes ?
L’endométriose est une maladie gynécologique chronique inflammatoire. Les fortes douleurs, l’inconfort digestif et ou les menstruations inhabituelles en sont des symptômes caractéristiques. Les hormones et la fonction métaboliques ont un rôle à jouer dans la survenue des symptômes. L’alimentation et la micro-nutrition permettent d’agir à ce niveau. Une alimentation anti-inflammatoire, accompagnée d’une complémentation vitaminique spécifique peut considérablement améliorer votre qualité de vie. De nombreux témoignages de patientes abondent dans ce sens.
Conseils : les aliments à favoriser et ceux à éviter
À favoriser :
Bien que l’alimentation anti-inflammatoire ne puisse à elle seule résorber une inflammation chronique, elle n’en est pas moins une alliée pour réguler la maladie et surtout pour éviter une aggravation des symptômes.
À éviter :
La liste précédente est non exhaustive. Si vous êtes atteinte d’endométriose nous vous recommandons tout de même de consulter un professionnel.