yoga et endométriose

Le yoga est pratiqué depuis des millénaires en Inde mais il fait partie de nos vies occidentales depuis quelques années.
Le yoga est la pratique d’un ensemble de postures : asanas et d’exercices de respiration : pranayama qui vise à apporter un bien-être physique et mental. À l’origine le mot yoga vient du sanskrit et il signifierait relier, unir, mettre ensemble, soit pour définir cette union entre le corps et l’esprit.

Comment le yoga vous aide à mieux vivre votre endométriose ?

Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière pour vous aider à diminuer les crises.
Le sport permet la sécrétion d’endorphines, qui vous permettront de détourner votre attention des douleurs, mais surtout à oxygéner le sang et aider à sa bonne circulation dans toute la région pelvienne.

Les exercices de respiration peuvent vous aider à détendre votre ventre, soulager le bas du dos…
La respiration permet de gérer et réguler ses douleurs, le principe est de s’occuper l’esprit afin de mieux gérer ses souffrances physiques.

Une sensation de bien-être et d’apaisement se crée au fil des séances et cela permet d’améliorer votre ressenti général, il ne faut pas négliger l’impact psychologique de la maladie.

yoga méditation endométriose

Cours de yoga proposés au sein du CHR de Liège

Le centre d’endométriose du département Universitaire de Gynécologie-Obstétrique de Liège : LUCERM (Liège University Center of Endometriosis and Reproductive Medicine) propose des cours de yoga depuis le 22 septembre dernier.

Cette initiative est à l’origine du docteur Linda Tebache, chirurgienne et spécialisée dans l’endométriose. Elle a mené des études comparatives entre un ensemble de patientes pratiquant le yoga et un autre de femmes qui ne le pratiquaient pas. Les résultats auraient démontré, chez les femmes faisant du yoga, un meilleur bien-être général et ainsi une atténuation de leurs douleurs.

Elle voulait proposer à ses patientes une alternative à l’approche médicale traditionnelle pour soulager leurs symptômes. Tout en restant accessible à toutes en proposant des tarifs attractifs, les cours seront bien évidemment dispensés par un professionnel.

PETIT RAPPEL : attention à toutes les personnes qui proposent des cours de yoga sans aucune formation au préalable, notamment avec le confinement nous avons pu voir émerger de nombreux cours de yoga sur les réseaux sociaux.
Chaque cas est différent, discutez-en avec un professionnel et vérifiez que dans votre situation il n’existe pas de contre-indications à la pratique du yoga.

 

Un petit mot de Caroline Ruelle, notre naturopathe, proposant des cours de yoga en téléconsultation  : 

« À travers l’alliance de la naturopathie et du yoga, mon objectif est de vous accompagner au mieux pour faire face aux problématiques causées par l’endométriose.

Via le yoga, je propose des techniques respiratoires (pranayamas) et des postures (asanas) adaptées et personnalisées, que vous pourrez reproduire dès que besoin.

Grâce à la naturopathie et au yoga, je vous propose un accompagnement complet et personnalisé

afin de : soulager vos douleurs, vous aider à mieux appréhender et désamorcer les symptômes, vous soutenir dans votre vie quotidienne. »

endometriose ald

Une Affection de Longue Durée (ALD) : « il s’agit d’affections dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse ».

L’endométriose 30ème ALD ?

La liste ne compte plus que 29 ALD depuis que l’hypertension artérielle sévère ait été supprimée de celle-ci car elle « constitue un facteur de risque et non une pathologie avérée ». L’association ENDOmind avait lancé une campagne en juillet dernier « faisons entrer l’endométriose dans la liste des ALD30 » soutenue par plus de 250 parlementaires. En réponse à celle-ci, selon l’Agence de presse médicale (APM), Olivier Véran aurait déclaré que la question d’ajouter l’endométriose comme ALD était étudiée par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Pour rappel l’endométriose assombrit le quotidien de 2 à 4 millions de femmes, soit 1 femme sur 10 en âge de procréer. Si l’endométriose est classée comme Affection de Longue Durée, les patientes pourraient ainsi avoir la totalité de leurs frais de santé pris en charge et leurs démarches simplifiées. Sans parler uniquement du côté monétaire de cette action, elle permettrait aux femmes atteintes d’endométriose de se sentir considérées et reconnues.

« Faire de l’endométriose une ALD30 apportera une visibilité nouvelle à cette pathologie incurable et ouvrira, nous l’espérons, le chemin pour une accélération de la recherche, une amélioration du diagnostic et une meilleure prise en charge médicale des patientes » Véronique Louwagie, députée de l’Orne

endometriose ald

La liste des ALD

Dans cette liste des ALD nous retrouvons d’autres maladies inflammatoires comme :

  • La polyarthrite rhumatoïde évolutive
  • La rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives
  • La sclérose en plaques
  • Le diabète de type 1 et diabète de type 2
  • La spondylarthrite grave

L’ALD 31 ou ALD « hors liste »

Actuellement l’endométriose fait partie de l’ALD 31 ou ALD « hors liste » c’est-à-dire que des patientes peuvent bénéficier de l’ALD sous certaines conditions. La demande doit être effectuée auprès de son médecin traitant et ensuite l’assurance maladie va évaluer cette dernière pour prendre sa décision. Attention une demande ne garantit pas l’obtention de l’ALD, elle dépendra du parcours médical et du suivi proposé. Il existe des inégalités entre celles qui auront leur demande acceptée et les autres, même entre les régions les décisions prises ne sont pas homogènes or nous savons aujourd’hui qu’ « il s’agit bien d’une maladie gynécologique chronique, évolutive, handicapante, douloureuse et incurable ».

« L’endométriose constitue un problème de santé publique. Si le Gouvernement veut agir et se positionner sur l’endométriose, nous les invitons à aller au-delà de l’inscription en ALD 30 » Tribune D’EndoFrance : Pour Un Plan De Santé National Contre L’Endométriose

uterus wombstories

La marque de protections hygiéniques Nana, de son nom original suédois Libresse, ou Bodyform au Royaume-Uni, a lancé un spot publicitaire « Wombstories » (Histoires d’Utérus en français) consacré à l’utérus. Cette vidéo est à la fois très intime mais surtout très juste sur la vie des femmes, de nombreux sujets sont passés en revue que ce soit les règles, le sexe, les douleurs menstruelles, l’endométriose, le désir ou non d’enfant et la ménopause.

Campagne #BloodNormal

Ce n’est pas le premier coup d’essai pour la marque, elle avait déjà fait passer un message fort en 2017 avec sa campagne #BloodNormal. Elle avait pour objectif de montrer du vrai sang pour cesser le tabou du faux sang bleu dans les pubs pour les protections hygiéniques. Étonnamment il fallait préciser pour certaines personnes que le sang des menstruations était bien rouge et non bleu.

 

« Ce sont de vraies histoires d’amour et de haine, de plaisir et de douleur, de souffrance si intense que cette maladie a un nom : l’endométriose »

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Vidéo #Wombstories

Pour revenir à ce nouveau spot datant du 1er juillet dernier, il a été réalisé par Nisha Ganatra, une réalisatrice canadienne qui a réalisé des épisodes entre autres pour les séries Love, Girls ou bien Shameless. Elle est elle-même déjà engagée grâce aux séries pour lesquelles elle a pu travailler, cela permet un résultat sincère et un regard réaliste sur ce que peut traverser une femme.

Nous pouvons assister aux différentes étapes auxquelles la vie utérus peut être confrontée :

  • Le début des règles
  • La vie sexuelle
  • Les douleurs de l’endométriose
  • La grossesse
  • La fausse couche
  • La PMA
  • La ménopause

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Quel est l’intérêt de ce genre de vidéo ?

Nous nous devons de penser aux futures générations, elles ont besoin de savoir que tout ce qui peut leur arriver est normal, ne restons pas silencieuses. Pour les personnes non concernées, elles se doivent de savoir que ça existe afin d’être plus compréhensives.

Nous pouvons souhaiter aux futures femmes atteintes d’endométriose : une meilleure prise en charge, une détection plus précoce de leur maladie et plus de reconnaissance. Plus nous parlerons d’un sujet plus il sera normalisé, ne cessons pas de parler de l’endométriose. Malheureusement encore trop de femmes souffrent en silence.

La marque vous incite à partager vos propres histoires d’utérus avec son hashtag #wombstories. Normalisons la vie intime des femmes, normalisons son appareil génital, normalisons les règles et bien évidemment normalisons l’endométriose !

 

« Toutes nos #wombstories doivent être entendues, pour mieux se connaître les uns les autres, pour s’entraider et pour se voir les uns les autres. »

 

La nouvelle version de Follow Metrios est en ligne et disponible sur IOS et Android.

Ce qu’on a mit à jour ?

  • Amélioration et corrections de la création de compte
  • Corrections des bugs de saisies de données
  • Exportation des données et rapport automatique
  • Création des bilans de consultations et archivages des documents (prescription et ordonnances, analyses, etc)

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Découvrez-vous même toutes les nouveautés de FOLLOW METRIOS en téléchargeant l’application si ce n’est pas déjà fait ou en la mettant à jour directement !

Follow Metrics disponible sur iOS        

Endométriose followmetrios

Selon les études, entre 1 femme sur 7 et 1 femme sur 10 serait atteinte d’endométriose. Chaque femme à sa façon d’agir pour améliorer sa qualité de vie pour pouvoir agir sur les symptômes et vivre avec cette maladie. On vous en parle.

Ce qui va changer pour la prise en charge de l’endométriose en 2020 ?

Lorsqu’elle était toujours en poste, Agnès Buzyn avait annoncé le 8 Mars 2019, un plan d’action visant à renforcer et à améliorer la prise en charge de l’Endométriose. Parmi les points évoqués : le manque de spécialiste, l’absence de filières et la faible efficacité des traitements. Un an après, nous attendons toujours que ces mesures soient réellement misent en place.

Consultations obligatoires dès l’adolescence

En France, les patientes sont en général diagnostiquées avec 7 ans de retard. Les premiers signaux peuvent apparaître dès l’adolescence, caractérisés par des règles très douloureuses, c’est d’ailleurs l’un des symptômes principaux. Un diagnostic plus précoce pour identifier les profils à risque permettra de prévenir plus efficacement le développement de l’Endométriose chez ces jeunes adultes.

Amélioration de la recherche

Agnès Buzyn avait déclaré en Mars 2019 que le plan d’action visait également « à renforcer la communication scientifique […] vers la communauté des professionnels et chercheurs pour valoriser la recherche dans ce domaine » En effet, identifier les facteurs de risque et causes de l’endométriose pourrait être un enjeu clé dans le traitement de la maladie. Une connaissance fine de ces mécanismes laisse envisager une meilleure prise en charge des patients, qui passe par :

  • Un diagnostic plus efficace
  • Des filières/centres spécialisées
  • Des traitements qui permettent de guérir de la maladie/diminuer les symptômes sans effets secondaires, un suivi de qualité

Les petits gestes du quotidien pour de grands résultats demain

La maladie n’ayant pour le moment aucun traitement, il est cependant possible d’agir sur celle-ci avec différents moyens, passant par de petits gestes au quotidien, aux médecines douces.

Médecine douce

médecine douce pour lutter contre l'endométriose followmetrios

Sans parler de traitement médicamenteux, mais en parallèle de ceux-ci, il est intéressant d’aborder la question de la médecine douce. Elle se concentre essentiellement sur le corps et l’esprit. La majorité des médecines douces sont indiquées en cas de gestion du stress/inflammations et peuvent avoir des résultats réellement efficaces. Avant toute initiative, il faut en parler à son médecin pour éviter de possibles contre-indications. Voici notre liste (non-exhaustive).

  • Ostéopathie et kinésithérapie

Souvent les plus pratiquées et les plus recommandées. En agissant à la fois sur les plans physique et psychologique, l’ostéopathie lutte contre le stress et permet de détendre en profondeur le corps, les échanges de flux le long de la colonne vertébrale, et même d’agir directement sur l’intensité des douleurs. La kinésithérapie peut également intervenir sur les douleurs, mais aussi permettre un maintien de l’exercice physique adapté.

  • Acuponcture et réflexologie plantaire

La médecine traditionnelle chinoise et la réflexologie plantaire peut apporter les mêmes bienfaits que l’ostéopathie sans avoir à agir directement sur l’endroit douloureux et donc éviter de déclencher des crises supplémentaires, ce qui peut être intéressant pour une femme atteinte d’endométriose.

  • Homéopathie, phytothérapie, naturopathie et aromathérapie

Ces médecines douces sont un allié précieux contre l’endométriose. Elles ne peuvent pas la soigner ou la guérir, mais ont une action concrète sur les douleurs, la fatigue, la dépression, ménopause et petits tracas quotidiens associés (nausées ; maux de tête ; déprime ; épuisement psychologique ; infections urinaires). Ce qui est non négligeable.

  • Sophrologie, hypnose, méditation, présence d’un animal, activités créatrices…

Bénéfices psychologiques : réduction du stress, la lutte contre la dépression et l’isolement, la possibilité d’avoir un échappatoire/défouloir, la gestion des douleurs chroniques ou aigües sont un petit aperçu des bienfaits de ces approches.

Alimentation anti-inflammatoire

alimentation anti-inflammatoire endometriose

Améliorer sa qualité de vie passe par les gestes habituels et souvent insignifiant du quotidien ; comme l’effet de l’alimentation sur les douleurs. Oui, il est possible de diminuer ou éviter les aliments qui semblent augmenter vos douleurs et donc provoquer une inflammation. Pour certaines femmes, par exemple, supprimer les produits laitiers rend le quotidien moins compliqué, mais cela est différents pour chaque femme. Pour le savoir nous vous conseillons de prendre rendez-vous auprès d’un médecin diététicien peut vous aider à déterminer les aliments qui sont inflammatoires pour votre organisme.

A voir : Yasmine Candau vous conseils pour gérer les douleurs de l’endométriose dans Le Parisien TV

journée international du droit des femmes
,
Préambule de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

Bonjour à toutes ! Comme vous avez pu le lire, l’entendre un peu partout, nous célébrons aujourd’hui la Journée Internationale des Droits de la Femme ! Une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation, dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice.

Ce qui nous apparaît normal voire évident (coucou l’anachronisme) ne l’était (malheureusement) pas pour nos aïeux. Eh oui, jusqu’à très récemment encore, les femmes ne jouissaient pas des mêmes droits que leurs congénères masculins. Que de chemin parcouru. Même s’il reste tant à faire, il faut savoir se réjouir du chemin parcouru et des progrès réalisés. La lecture est un puissant fertilisant, accordez vous 1 minute pour lire ces quelques lignes du préambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, écrite par Olympes de Gouges à la mi-septembre 1791.

« Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous.

En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne« .

 

difficulté de travail femme malade

Parler de son intimité peut être très déstabilisant pour certaines personnes (homme ou femme), question de personnalité, d’éducation. Pourtant, les règles sont naturelles, cycliques et régulières, et nécessaires à la reproduction et donc, à la survie de notre espèce ! Alors pourquoi ce tabou autour des règles ? Quelles conséquences à cela et comment tenter d’y remédier ? On traite le sujet avec vous !

Changement, exploration, comparaison et acceptation : de la difficulté de vivre ses règles à l’adolescence

endométriose a l'adolescence

La plupart des jeunes filles ont leurs premières règles entre 11 et 13 ans.

Globalement, les règles arrivent n’importe quand entre 8 et 16 ans. Durant cette période, les ovaires et le placenta commencent à produire l’œstrogène, une hormone sexuelle féminine. Le premier signe visible de la puberté est souvent le développement des seins. S’en suivent la pilosité au niveau de la zone sexuelle, des aisselles et le changement d’apparence de la vulve. Les règles interviennent dans cette temporalité bien particulière, et peuvent être assimilée à un processus éminemment intime, relevant d’avantage du rapport à la sexualité qu’à celui de l’observation d’un cycle de développement classique de l’organisme.

Un travail d’information doit être effectué dés le plus jeune âge, pour faire évoluer cette perception erronée. Education nationale, familles et associations : faisons en sorte que les règles soient un moment à célébrer pour mieux accompagner nos cadettes et ainsi mieux prévenir l’endométriose. Pour déconstruire le tabou, il faut agir sur les perceptions, et donc prendre la parole !

Selon Edita Rebours, créatrice du kit de premières règles Ma Louloute, 1 fille sur 2 n’a pas parlé des règles avant leur arrivée.

Féminisation du secteur de la santé : c’est le moment !

plus de femmes docteur que d'homme

Autre raison pouvant expliquer le tabou autour des règles : la faible présence des femmes aux postes clés du secteur de la santé.

En effet, peu présentes au sein des organes dirigeant des structures étatiques, académiques et de recherche, les femmes n’ont pu à travers les âges orienter le développement de la médecine vers une meilleure compréhension et appréhension des attentes et besoins physiologiques des femmes. Aujourd’hui ce processus est à rebours. Des femmes émergent, en France et dans le monde entier, au sein des instances dirigeantes, permettant ainsi d’explorer nouveaux pans de la médecine, laissant envisager d’important progrès et découvertes dans les prochaines années. Un constat simple, sous représentées dans les années 90, les femmes sont maintenant majoritaires dans la médecine générale. Là où le bât blesse, les PU-PH (professeur d’université), postes prestigieux, sont essentiellement occupés par des hommes.

Les règles, c’est normal, pas la douleur.

les règles douloureuses sont anormales

Avant toute chose rappelons, notamment aux plus jeunes, que les règles sont naturelles ! TOUTES les femmes, jusqu’à un certain âge, ont leurs règles. Le sang menstruel n’est pas sale. Ce n’est pas « dégueu ». Rappelons que les règles douloureuses ne sauraient être considérées comme une situation normale, et encore moins vues comme une fatalité ! En effet, la douleur menstruelle est un symptôme caractéristique de l’endométriose et qui doit vous alerter. Ce symptôme a même un nom : la dysménorrhée. Il est possible d’agir sur l’intensité et la fréquence des épisodes douloureux. Il faut tenter, essayer, analyser et progresser.

On se retrouve chaque jour jusqu’à dimanche pour la semaine d’information et de prévention contre l’endométriose. Vous pouvez nous retrouver sur Facebook également !

centre pluridisciplinaire endométriose

Le 8 mars dernier, l’association EndoFrance et les membres du groupe de travail “prise en charge endométriose en France” se sont réunis autour de Madame Agnès Buzyn et de ses conseillers. L’objectif de cette rencontre : échanger autour des mesures annoncées, et définir les contours de ce que seront les filières spécialisées.

  • Des centres pluridisciplinaires spécialisés 

Quel modèle d’organisation assurera la meilleure prise en charge possible ? Doit-on envisager des centres spécialisés, ou serait-il plus judicieux de recourir à des filières spécialisées ? La question semble avoir été tranchées. EndoFrance dit avoir été entendu sur la nécessité de créer des structures pluridisciplinaires régionales dédiées à l’endométriose. Une mesure phare réclamée depuis de nombreuses années. Ces structures spécialisées déclineront à l’échelle régionale, en collaboration avec la H.A.S, les filières spécialisées définies par le groupe de travail « prise en charge de l’endométriose en France ».

Imaginez des établissements dans lesquels sont réunis les différentes spécialités et spécialistes intervenants dans la prise en charge de l’endométriose. Tous très bien formés, avec à leur disposition un large plateau technique, permettant de réaliser l’ensemble des examens et actions nécessaires à la prise en charge des patientes.

  • Améliorer la formation des médecins

Les demandes répétées des associations auprès des différents ministres de la santé et de leurs équipes semblent avoir été entendues. Le 8 mars dernier, Agnès Buzyn, Mzinistre de la Santé, s’est engagée à renforcer la formation initiale et continue des médecins et professionnels de santé sur l’endométriose. Cette mesure devrait favoriser un meilleur diagnostic de la maladie, plus précoce. Le retard moyen de diagnostic observé à l’heure actuelle est de 7 ans. Sensibiliser davantage et améliorer la formation des médecins sont deux leviers qui permettront de diminuer le retard moyen de diagnostic.

  • Faire avancer la recherche pour améliorer le diagnostic

La ministre a annoncé son intention de « faire de l’endométriose un champs de la recherche à part entière« . Comment ? En favorisant les appels à projets, et en renforçant la communication scientifique, de sorte à permettre une meilleure coordination des acteurs privés et publics autour de ce même objectif : mieux connaître la maladie pour mettre au point des techniques de diagnostic plus performantes, qui permettront ensuite de prendre en charge les patients à un stade mineur de la maladie.

2020 c’est demain. Affaire à suivre.

 

 

 

médecine du travail

2020 marquera-t-elle un tournant dans la prise en charge de l’Endométriose en France ?  Selon les études, entre 1 femme sur 7 et 1 femme sur 10 serait atteinte d’endométriose. Une maladie gynécologique chronique dont les principaux symptômes sont la douleur insoutenable et l’altération de la fertilité. Parmi les problèmes évoqués : le manque de spécialiste, l’absence de filières et la faible efficacité des traitements. Agnès Buzyn a annoncé le vendredi 8 Mars 2019 une série de mesure dont un plan d’action visant à renforcer la prise en charge de Endométriose. Elle déclare :

« que les femmes sachent vers qui se tourner, afin qu’elles soient mieux accompagnées, pour la prise en charge de la douleur, pour la préservation de la fertilité, avec des professionnels spécialisés dans la prise en charge de cette maladie »

Axe#1 – Consultations obligatoires à l’adolescence

Les patientes diagnostiquées accusent en moyenne un retard de diagnostic de 7 ans, durant lequel l’incompréhension règne et la maladie se propage. Les premiers signaux peuvent apparaître dés l’adolescence, caractérisés par des règles excessivement douloureuses. Jusqu’alors, les femmes diagnostiquées pouvaient plaindre le manque de communication, de sensibilisation autour de la maladie. Un combat porté par certaines associations comme EndoFrance ou Endomind. Un diagnostic plus précoce pour identifier les profils à risque permettra de prévenir plus efficacement le développement de l’Endométriose chez ces jeunes adultes.

Axe#2 – Meilleure formation des praticiens

médecin se forme à l'endométriose

Une infirmière, présente lors d’un atelier d’ETP auquel FOLLOW METRIOS participait, nous a raconté ceci : durant ses études, seules quelques lignes étaient consacrées à l’Endométriose. En effet, la présence historiquement marginale des femmes en médecine, le tabou lié à la sphère intime et le manque de connaissances médicales sur la maladie et l’absence de consensus sur ses causes, peuvent expliquer ce désert médical. C’est pourquoi la ministre souhaite renforcer la formation initiale des médecins; suivi à l’université durant leur cursus d’apprentissage; ainsi que leur formation continue, suivi ensuite durant l’exercice de leur profession. L’objectif : repérer plus efficacement les signaux d’alerte et améliorer la prise en charge de premiers secours. 

Axe#3 – Améliorer la recherche

La ministre a invité l’Inserm « à renforcer la communication scientifique […] vers la communauté des professionnels et chercheurs pour valoriser la recherche dans ce domaine »

En effet, identifier les facteurs de risque et causes de l’endométriose pourrait être un enjeu clé dans le traitement de la maladie. Une connaissance fine de ces mécanismes laisse envisager une meilleure prise en charge des patients, qui passe par :

  • un diagnostic plus efficace
  • des filières/centres spécialisés
  • des traitements qui permettent de guérir de la maladie/diminuer les symptômes sans effets secondaires,
  • un suivi de qualité

Voici quelques études en cours sur ces sujets : 

  • Projet Endomaîtrise (prise en charge multimodale de l’endométriose) initié par le Dr B.Cotte à Lyon. Projet partenaire de FOLLOW METRIOS
  • EndoDol (évaluation et traitement de la douleur chronique) initié par le Pr. G.Dubernard, Dr Patricia Branche et Marie Demahis
  • Projet Compare (récolte de données pour la recherche) initié par l’APHP
  • Projet de l’INSERM (étude des bases génétiques de l’endométriose)

 

FOLLOW METRIOS est une initiative de FOLLOW PATIENT, Start-up lyonnaise spécialisée dans le suivi des maladies chroniques. Ce projet intervient dans le but d’apporter une première réponse concrète aux patientes souhaitant prendre en main leur suivi et agir positivement sur la maladie.

promotion de l'application followmetrios

Application gratuite en accès libre. Donnés sécurisées. Serveur HADS

 

FOLLOW METRIOS: endométriose et prise en charge innovante

Cette année, pour la troisième année consécutive, le Prix Puyoo récompense cinq projets dans le domaine de la santé, et plus particulièrement des projets de médecine intégrative, thématique de cette année.

Les prix ont été remis aux lauréats le 28 Novembre 2018, en présence du Jury et de tous les lauréats.

Le projet FOLLOW METRIOS et son accompagnement du programme Endomaîtrise a reçu un des 5 prix (le quatrième) pour son côté innovant et son accompagnement du programme de prise en charge des patientes endométriosiques de manière multimodale.

« FOLLOW METRIOS a été initié par le Docteur Benjamin Cotte et la société FOLLOW PATIENT. Nous sommes une jeune entreprise, et à l’époque, nous venions à peine de déposer nos statuts mais nous avions déjà une expérience dans le suivi de patients chroniques avec l’application FOLLOW SURG. Le Docteur Cotte nous a convaincu de collaborer avec lui et d’accompagner le programme Endomaîtrise, un programme de prise en charge innovant de l’endométriose, qui a pour objectif de proposer une programme personnalisé pour chaque patiente et de les prendre en charge sur plusieurs niveaux: l’aspect psychologique, la diététique et nutrition et le plan physique. Ce programme est complètement un programme de médecine intégrative et nous sommes fiers de contribuer à l’amélioration de celui-ci. » déclara Calwin LY, Président de FOLLOW PATIENT, lors de la remise des prix le 28 Novembre, à Paris.

Calwin LY à la remise des prix Puyoo

La médecine intégrative

De plus en plus souvent, les malades recherchent des soins complémentaires aux traitements médicaux dits « traditionnels ». Ce qu’on appelle la « médecine intégrative » est l’articulation entre ces deux types de soins, encore trop peu connue en France.

Le principe de la médecine intégrative : ne pas traiter que l’organe malade, mais prendre en charge le patient dans sa globalité, dans son environnement. Dans les maladies dites « de civilisation » – cancers, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, maladies inflammatoires et dysimmunitaires -, quatre piliers de soins complémentaires sont principalement identifiés, liés à l’activité physique, la nutrition, les thérapies de réduction du stress et la médecine énergétique.

La spécificité de la médecine intégrative consiste à concevoir des parcours « intégrés », qui vont être réfléchis, discutés entre tous les professionnels, avec une coordination réelle et efficace.

Les lauréats du prix Puyoo et le jury

Le prix Puyoo 2018

Jean-Jacques Puyoo, dont le prix porte le nom, est président du groupe Aiglon dont les principaux clients sont des acteurs majeurs de l’industrie pharmaceutique et cosmétologique.

Il a félicité l’ensemble des lauréats pour la qualité et l’originalité de leurs projets. Cette troisième édition confirme l’intérêt de ce prix pour mener à bien des projets utiles et efficaces.

La quatrième édition sera lancée au printemps 2019.

Pour cette édition 2018, Les membres du jury sont:

  • Monique Coiffard  – présidente du jury
  • Jean-Jacques Puyoo
  • Dr David Zucman
  • Marc Vaucher
  • Professeur Laurence Verneuil
  • Philippe Conti
  • Oriane Puyoo

Calwin, Jean-Jacques Puyoo et Monique Coiffard

Pour plus d’informations, voici le communiqué de presse.