Selon les études, entre 1 femme sur 7 et 1 femme sur 10 serait atteinte d’endométriose. Chaque femme à sa façon d’agir pour améliorer sa qualité de vie pour pouvoir agir sur les symptômes et vivre avec cette maladie. On vous en parle.
Ce qui va changer pour la prise en charge de l’endométriose en 2020 ?
Lorsqu’elle était toujours en poste, Agnès Buzyn avait annoncé le 8 Mars 2019, un plan d’action visant à renforcer et à améliorer la prise en charge de l’Endométriose. Parmi les points évoqués : le manque de spécialiste, l’absence de filières et la faible efficacité des traitements. Un an après, nous attendons toujours que ces mesures soient réellement misent en place.
Consultations obligatoires dès l’adolescence
En France, les patientes sont en général diagnostiquées avec 7 ans de retard. Les premiers signaux peuvent apparaître dès l’adolescence, caractérisés par des règles très douloureuses, c’est d’ailleurs l’un des symptômes principaux. Un diagnostic plus précoce pour identifier les profils à risque permettra de prévenir plus efficacement le développement de l’Endométriose chez ces jeunes adultes.
Amélioration de la recherche
Agnès Buzyn avait déclaré en Mars 2019 que le plan d’action visait également « à renforcer la communication scientifique […] vers la communauté des professionnels et chercheurs pour valoriser la recherche dans ce domaine » En effet, identifier les facteurs de risque et causes de l’endométriose pourrait être un enjeu clé dans le traitement de la maladie. Une connaissance fine de ces mécanismes laisse envisager une meilleure prise en charge des patients, qui passe par :
- Un diagnostic plus efficace
- Des filières/centres spécialisées
- Des traitements qui permettent de guérir de la maladie/diminuer les symptômes sans effets secondaires, un suivi de qualité
Les petits gestes du quotidien pour de grands résultats demain
La maladie n’ayant pour le moment aucun traitement, il est cependant possible d’agir sur celle-ci avec différents moyens, passant par de petits gestes au quotidien, aux médecines douces.
Médecine douce
Sans parler de traitement médicamenteux, mais en parallèle de ceux-ci, il est intéressant d’aborder la question de la médecine douce. Elle se concentre essentiellement sur le corps et l’esprit. La majorité des médecines douces sont indiquées en cas de gestion du stress/inflammations et peuvent avoir des résultats réellement efficaces. Avant toute initiative, il faut en parler à son médecin pour éviter de possibles contre-indications. Voici notre liste (non-exhaustive).
- Ostéopathie et kinésithérapie
Souvent les plus pratiquées et les plus recommandées. En agissant à la fois sur les plans physique et psychologique, l’ostéopathie lutte contre le stress et permet de détendre en profondeur le corps, les échanges de flux le long de la colonne vertébrale, et même d’agir directement sur l’intensité des douleurs. La kinésithérapie peut également intervenir sur les douleurs, mais aussi permettre un maintien de l’exercice physique adapté.
- Acuponcture et réflexologie plantaire
La médecine traditionnelle chinoise et la réflexologie plantaire peut apporter les mêmes bienfaits que l’ostéopathie sans avoir à agir directement sur l’endroit douloureux et donc éviter de déclencher des crises supplémentaires, ce qui peut être intéressant pour une femme atteinte d’endométriose.
- Homéopathie, phytothérapie, naturopathie et aromathérapie
Ces médecines douces sont un allié précieux contre l’endométriose. Elles ne peuvent pas la soigner ou la guérir, mais ont une action concrète sur les douleurs, la fatigue, la dépression, ménopause et petits tracas quotidiens associés (nausées ; maux de tête ; déprime ; épuisement psychologique ; infections urinaires). Ce qui est non négligeable.
- Sophrologie, hypnose, méditation, présence d’un animal, activités créatrices…
Bénéfices psychologiques : réduction du stress, la lutte contre la dépression et l’isolement, la possibilité d’avoir un échappatoire/défouloir, la gestion des douleurs chroniques ou aigües sont un petit aperçu des bienfaits de ces approches.
Alimentation anti-inflammatoire
Améliorer sa qualité de vie passe par les gestes habituels et souvent insignifiant du quotidien ; comme l’effet de l’alimentation sur les douleurs. Oui, il est possible de diminuer ou éviter les aliments qui semblent augmenter vos douleurs et donc provoquer une inflammation. Pour certaines femmes, par exemple, supprimer les produits laitiers rend le quotidien moins compliqué, mais cela est différents pour chaque femme. Pour le savoir nous vous conseillons de prendre rendez-vous auprès d’un médecin diététicien peut vous aider à déterminer les aliments qui sont inflammatoires pour votre organisme.