yoga et endométriose

Le yoga est pratiqué depuis des millénaires en Inde mais il fait partie de nos vies occidentales depuis quelques années.
Le yoga est la pratique d’un ensemble de postures : asanas et d’exercices de respiration : pranayama qui vise à apporter un bien-être physique et mental. À l’origine le mot yoga vient du sanskrit et il signifierait relier, unir, mettre ensemble, soit pour définir cette union entre le corps et l’esprit.

Comment le yoga vous aide à mieux vivre votre endométriose ?

Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière pour vous aider à diminuer les crises.
Le sport permet la sécrétion d’endorphines, qui vous permettront de détourner votre attention des douleurs, mais surtout à oxygéner le sang et aider à sa bonne circulation dans toute la région pelvienne.

Les exercices de respiration peuvent vous aider à détendre votre ventre, soulager le bas du dos…
La respiration permet de gérer et réguler ses douleurs, le principe est de s’occuper l’esprit afin de mieux gérer ses souffrances physiques.

Une sensation de bien-être et d’apaisement se crée au fil des séances et cela permet d’améliorer votre ressenti général, il ne faut pas négliger l’impact psychologique de la maladie.

yoga méditation endométriose

Cours de yoga proposés au sein du CHR de Liège

Le centre d’endométriose du département Universitaire de Gynécologie-Obstétrique de Liège : LUCERM (Liège University Center of Endometriosis and Reproductive Medicine) propose des cours de yoga depuis le 22 septembre dernier.

Cette initiative est à l’origine du docteur Linda Tebache, chirurgienne et spécialisée dans l’endométriose. Elle a mené des études comparatives entre un ensemble de patientes pratiquant le yoga et un autre de femmes qui ne le pratiquaient pas. Les résultats auraient démontré, chez les femmes faisant du yoga, un meilleur bien-être général et ainsi une atténuation de leurs douleurs.

Elle voulait proposer à ses patientes une alternative à l’approche médicale traditionnelle pour soulager leurs symptômes. Tout en restant accessible à toutes en proposant des tarifs attractifs, les cours seront bien évidemment dispensés par un professionnel.

PETIT RAPPEL : attention à toutes les personnes qui proposent des cours de yoga sans aucune formation au préalable, notamment avec le confinement nous avons pu voir émerger de nombreux cours de yoga sur les réseaux sociaux.
Chaque cas est différent, discutez-en avec un professionnel et vérifiez que dans votre situation il n’existe pas de contre-indications à la pratique du yoga.

 

Un petit mot de Caroline Ruelle, notre naturopathe, proposant des cours de yoga en téléconsultation  : 

« À travers l’alliance de la naturopathie et du yoga, mon objectif est de vous accompagner au mieux pour faire face aux problématiques causées par l’endométriose.

Via le yoga, je propose des techniques respiratoires (pranayamas) et des postures (asanas) adaptées et personnalisées, que vous pourrez reproduire dès que besoin.

Grâce à la naturopathie et au yoga, je vous propose un accompagnement complet et personnalisé

afin de : soulager vos douleurs, vous aider à mieux appréhender et désamorcer les symptômes, vous soutenir dans votre vie quotidienne. »

endometriose ald

Une Affection de Longue Durée (ALD) : « il s’agit d’affections dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse ».

L’endométriose 30ème ALD ?

La liste ne compte plus que 29 ALD depuis que l’hypertension artérielle sévère ait été supprimée de celle-ci car elle « constitue un facteur de risque et non une pathologie avérée ». L’association ENDOmind avait lancé une campagne en juillet dernier « faisons entrer l’endométriose dans la liste des ALD30 » soutenue par plus de 250 parlementaires. En réponse à celle-ci, selon l’Agence de presse médicale (APM), Olivier Véran aurait déclaré que la question d’ajouter l’endométriose comme ALD était étudiée par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Pour rappel l’endométriose assombrit le quotidien de 2 à 4 millions de femmes, soit 1 femme sur 10 en âge de procréer. Si l’endométriose est classée comme Affection de Longue Durée, les patientes pourraient ainsi avoir la totalité de leurs frais de santé pris en charge et leurs démarches simplifiées. Sans parler uniquement du côté monétaire de cette action, elle permettrait aux femmes atteintes d’endométriose de se sentir considérées et reconnues.

« Faire de l’endométriose une ALD30 apportera une visibilité nouvelle à cette pathologie incurable et ouvrira, nous l’espérons, le chemin pour une accélération de la recherche, une amélioration du diagnostic et une meilleure prise en charge médicale des patientes » Véronique Louwagie, députée de l’Orne

endometriose ald

La liste des ALD

Dans cette liste des ALD nous retrouvons d’autres maladies inflammatoires comme :

  • La polyarthrite rhumatoïde évolutive
  • La rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives
  • La sclérose en plaques
  • Le diabète de type 1 et diabète de type 2
  • La spondylarthrite grave

L’ALD 31 ou ALD « hors liste »

Actuellement l’endométriose fait partie de l’ALD 31 ou ALD « hors liste » c’est-à-dire que des patientes peuvent bénéficier de l’ALD sous certaines conditions. La demande doit être effectuée auprès de son médecin traitant et ensuite l’assurance maladie va évaluer cette dernière pour prendre sa décision. Attention une demande ne garantit pas l’obtention de l’ALD, elle dépendra du parcours médical et du suivi proposé. Il existe des inégalités entre celles qui auront leur demande acceptée et les autres, même entre les régions les décisions prises ne sont pas homogènes or nous savons aujourd’hui qu’ « il s’agit bien d’une maladie gynécologique chronique, évolutive, handicapante, douloureuse et incurable ».

« L’endométriose constitue un problème de santé publique. Si le Gouvernement veut agir et se positionner sur l’endométriose, nous les invitons à aller au-delà de l’inscription en ALD 30 » Tribune D’EndoFrance : Pour Un Plan De Santé National Contre L’Endométriose

uterus wombstories

La marque de protections hygiéniques Nana, de son nom original suédois Libresse, ou Bodyform au Royaume-Uni, a lancé un spot publicitaire « Wombstories » (Histoires d’Utérus en français) consacré à l’utérus. Cette vidéo est à la fois très intime mais surtout très juste sur la vie des femmes, de nombreux sujets sont passés en revue que ce soit les règles, le sexe, les douleurs menstruelles, l’endométriose, le désir ou non d’enfant et la ménopause.

Campagne #BloodNormal

Ce n’est pas le premier coup d’essai pour la marque, elle avait déjà fait passer un message fort en 2017 avec sa campagne #BloodNormal. Elle avait pour objectif de montrer du vrai sang pour cesser le tabou du faux sang bleu dans les pubs pour les protections hygiéniques. Étonnamment il fallait préciser pour certaines personnes que le sang des menstruations était bien rouge et non bleu.

 

« Ce sont de vraies histoires d’amour et de haine, de plaisir et de douleur, de souffrance si intense que cette maladie a un nom : l’endométriose »

.

Vidéo #Wombstories

Pour revenir à ce nouveau spot datant du 1er juillet dernier, il a été réalisé par Nisha Ganatra, une réalisatrice canadienne qui a réalisé des épisodes entre autres pour les séries Love, Girls ou bien Shameless. Elle est elle-même déjà engagée grâce aux séries pour lesquelles elle a pu travailler, cela permet un résultat sincère et un regard réaliste sur ce que peut traverser une femme.

Nous pouvons assister aux différentes étapes auxquelles la vie utérus peut être confrontée :

  • Le début des règles
  • La vie sexuelle
  • Les douleurs de l’endométriose
  • La grossesse
  • La fausse couche
  • La PMA
  • La ménopause

.

Quel est l’intérêt de ce genre de vidéo ?

Nous nous devons de penser aux futures générations, elles ont besoin de savoir que tout ce qui peut leur arriver est normal, ne restons pas silencieuses. Pour les personnes non concernées, elles se doivent de savoir que ça existe afin d’être plus compréhensives.

Nous pouvons souhaiter aux futures femmes atteintes d’endométriose : une meilleure prise en charge, une détection plus précoce de leur maladie et plus de reconnaissance. Plus nous parlerons d’un sujet plus il sera normalisé, ne cessons pas de parler de l’endométriose. Malheureusement encore trop de femmes souffrent en silence.

La marque vous incite à partager vos propres histoires d’utérus avec son hashtag #wombstories. Normalisons la vie intime des femmes, normalisons son appareil génital, normalisons les règles et bien évidemment normalisons l’endométriose !

 

« Toutes nos #wombstories doivent être entendues, pour mieux se connaître les uns les autres, pour s’entraider et pour se voir les uns les autres. »

 

sexualité et endométriose follow métros

La semaine dernière on vous parlait des bienfaits de la naturopathie pour agir sur les symptômes de l’endométriose. Aujourd’hui on revient vers vous en compagnie de Magalie Benoit, sexologue, disponible en téléconsultation (prendre rendez-vous). En effet, l’endométriose est une maladie qui provoque des douleurs intenses et augmente le risque d’infertilité chez les femmes qui en souffrent. Directement impactée par la maladie, la sexualité est encore trop peu abordée par les médecins mais aussi par les patientes elles-mêmes.

Qu’est-ce que la sexologie ? 

La sexologie s’intéresse à l’étude de la sexualité et de ses troubles, mais aussi des comportements amoureux, de la forme sociale des rapports sexuels. La discipline englobe ainsi plusieurs domaines, comme la biologie, la sociologie, l’anthropologie ou encore la psychiatrie.

Adapter sa sexualité à son endométriose

L’endométriose peut être à l’origine de douleurs pendant un rapport sexuel, aussi appelées dyspareunies (il existe plusieurs types de dyspareunies), mais également une baisse de la libido. En effet, l’appréhension de la douleur ne favorise pas le désir sexuel. La peur d’avoir mal pendant un rapport créé un blocage psychologique et les femmes n’ont souvent pas envie d’essayer d’avoir une relation sexuelle. L’incertitude de pouvoir concevoir peut également générer de l’inquiétude. C’est pourquoi la relation de couple peut être affectée. Dans cette situation, le conseil d’un psychologue/sexologue peut être utile afin de retrouver un équilibre qui convient à chacun. Consulter un spécialiste pour une prise en charge psycho-sexuelle peut s’avérer être bénéfique via différents aspects : 

  • Parler de son expérience personnelle avec l’endométriose
  • Conseils sexologiques : positions sexuelles pour éviter les douleurs
  • Travaille sur l’appréhension de la douleur grâce à différentes méthodes de relaxation
  • Proposer des solutions naturelles à base de plantes pour soulager les symptômes de la maladie, en complément des traitements médicaux

 

Un petit mot de notre sexologue, Dr Magalie Benoit :

« Je me présente, je suis Magalie Benoit, je suis docteure en psycho-sexologie, diplômée en médecine et biologie de la reproduction et en psychothérapie.

J’ai souhaité proposer un accompagnement de sexologie aux patientes atteintes d’endométriose, et aux couples dont la partenaire souffre de cette maladie. Nous entendons souvent parler de l’endométriose comme étant une pathologie ayant un retentissement certain sur la fertilité et provoquant des douleurs insupportables pour certaines femmes. Mais ce qu’on ignore plus aisément c’est que c’est aussi une maladie qui peut impacter très fortement la sexualité des femmes et donc des couples.

La sexologie autour de l’endométriose telle que je la conçois permet d’adapter sa sexualité à ses troubles, à ses difficultés, aux cycles et aux douleurs ressenties…soit à SON endométriose.

Mon accompagnement a pour particularité de rendre la patiente autonome, par l’apprentissage d’exercices d’auto-sophronisation, de sexothérapie et de psychothérapie. Cette méthode permet d’acquérir seule ou en couple des techniques qui pourront être utilisées dès que le besoin s’en fait sentir; devenir son propre thérapeute et se réapproprier sa sexualité, même avec la maladie. »

 

 

soulager les symptômes de l'endométriose grâce à la naturopathie follow métrios

Dans cet article vous découvrirez ce qu’est la naturopathie et en quoi elle peut agir sur les symptômes liés à l’endométriose et pourquoi elle peut améliorer considérablement votre qualité de vie. Cette médecine est bien évidemment disponible en téléconsultation. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos paramédicaux sensibilisés à l’endométriose.

Qu’est-ce que la naturophatie ? 

Reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme étant la 3è médecine traditionnelle, aux côtés de la médecine traditionnelle Chinoise et de la médecine Ayurvédique, la naturothérapie est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause. C’est une médecine avant tout préventive. La naturothérapie vise à maintenir et/ou rétablir la santé par des moyens naturels.

La naturopathie pour accompagner les symptômes liés à l’endométriose

soulager les symptômes de l'endométriose grâce à la naturopathie follow métrios

La naturopathie grâce à de nombreuses méthodes, peut aider à vous soulager avec des méthodes naturelles :

  • Par la nutrition

L’inflammation est l’un des symptômes les plus importants et les plus gravant de l’endométriose. Mais il est possible d’agir sur ce symptôme grave à la nutrition. En effet, opter pour alimentation dite « anti-inflammatoire » pourra réduire les douleurs liées à l’endométriose permettra d’améliorer votre qualité de vie.

  • Gestion du stress

Le stress, sous toutes ses formes augmente l’inflammation et donc la douleur. Les femmes atteintes d’endométriose sont très souvent en proie à la fatigue chronique et on besoin de plus de repos, cette pathologie étant épuisante aussi bien physiquement que moralement, il faudra donc en tenir compte.

  • Activité physique

Une activité physique régulière est bonne pour la santé de tous. En effet, elle améliore non seulement la condition physique mais influence aussi positivement le psychisme notamment par la libération d’endorphine qu’elle procure.

Pour les femmes atteintes d’endométriose, le sport n’améliorera pas seulement le bien-être, il aura un effet favorable sur l’ensemble du corps et donc sur la santé en général. Opter pour une activité physique adaptée, peu intense mais régulière : marche, pilates, yoga…

  • L’aromathérapie et la phytothérapie

Les plantes peuvent également vous aider à trouver un équilibre, atténuer les douleurs, reminéraliser votre corps, vous détendre et trouver le sommeil…

 

Un petit mot de notre naturopathe, Caroline Ruelle : 

« À travers l’alliance de la naturopathie et du yoga, mon objectif est de vous accompagner au mieux pour faire face aux problématiques causées par l’endométriose.

Via la naturopathie, je focalise toute mon attention sur votre personne (physique et psychologique) et apporte les conseils les plus adaptés à votre personnalité et à vos besoins grâce à des techniques exclusivement naturelles.

Ex.: Alimentation anti-inflammatoire, activité physique douce, gestion des émotions, phytothérapie, hydrologie, etc.

Via le yoga, je propose des techniques respiratoires (pranayamas) et des postures (asanas) adaptées et personnalisées, que vous pourrez reproduire dès que besoin.

Grâce à la naturopathie et au yoga, je vous propose un accompagnement complet et personnalisé

afin de : soulager vos douleurs, vous aider à mieux appréhender et désamorcer les symptômes, vous soutenir dans votre vie quotidienne. »

 

sophrologie et endométriose follow metrios

Touchant près d’une femme sur 10, l’endométriose est responsable de douleurs souvent invalidantes pour les femmes qui en souffrent. Face à ce que la maladie inflige à l’organisme, les femmes atteintes d’endométriose ont du mal à retrouver une harmonie avec leur corps. La sophrologie fait partie des spécialités disponibles en consultation pour l’endométriose (prendre rendez-vous), elle peut s’avérer être une aide très précieuse pour celles qui sont atteintes de cette maladie chronique. Elle permet non seulement de soulager les douleurs, mais également de sortir de l’isolement et du silence. Aujourd’hui, on vous propose d’en savoir plus.

Qu’est-ce que la sophrologie ?

La sophrologie est une approche psychocorporelle inventée par Alfonso Caycedo, un médecin neuropsychiatre colombien dans les années 1960. Il a fait une synthèse de plusieurs disciplines comprenant des techniques de relaxation du début du XXème siècle. Cela donne une approche qui a différentes indications et qui permet de se faire du bien aussi bien physiquement et corporellement que psychiquement et mentalement.

Quels bénéfices pour les femmes souffrant d’endométriose  ?

 

  • Apaise les douleurs

L’un des principaux symptômes liés à cette pathologie : les douleurs abdominales. Mais il est possible de pouvoir agir sur celles-ci. En effet, grâce à un travail sur les ressentis, la sophrologie permet de diminuer l’intensité de ses douleurs. Une manière accessible d’améliorer leur bien-être et leur qualité de vie.

 

 

  • Aide les femmes à renouer avec leur corps

Il est vrai qu’agir sur les douleurs est primordial pour une femme atteinte d’endométriose, mais ce n’est pas suffisant. La sophrologie permet à la patiente de retrouver un lien avec son corps, au-delà du lien avec la douleur et la maladie, par la relaxation, la détente musculaire et par la respiration. Au fil des séances, la patiente retrouvera une bienveillance vis-à-vis de son corps, lui permettant de renouer avec sa vitalité.

  • Réduit le stress

Le stress est une réaction de l’organisme lorsque celui-ci est dans une situation de tension nerveuse relativement forte et souvent traumatisante chez l’individu. Les femmes vivant des situations de stress intense sont souvent plus susceptibles de ressentir plus fortement les symptômes de l’endométriose. La sophrologie, étant basée sur des techniques de respiration, de relaxation et d’accompagnement psychocorporel permet une véritable gestion du stress au quotidien.

 

Déroulement d’une séance

Une séance de sophrologie se déroule en trois temps. Elle débute par un court dialogue, qui cède vite la place à la pratique.

– Le dialogue pré-sophronique : moment d’échange sur les avancées depuis la séance précédente. Le sophrologue en profite pour expliquer le déroulement de la séance du jour (ses objectifs, bénéfices et son protocole).

– La pratique : exercices d’écoute du corps et de visualisation en techniques statiques ou dynamiques.

– Le dialogue post-sophronique : moment ou le pratiquant s’exprime sur le vécu de l’exercice (ressenti, sensations, objets de visualisation).

Vous souhaitez prendre rendez-vous avec une sophrologue ? Laurie Lejeune, notre sophrologue spécialisée en endométriose et adénomyose, vous accompagne afin de mieux-vivre la maladie.

 

consultation diététique follow métros

La diététique est une pratique qui s’intéresse à l’alimentation équilibrée. Elle étudie l’ensemble des règles qui doivent régir l’alimentation de l’être humain. Elle est parfois qualifié de « science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé. La diététique est le moyen le plus naturel pour conserver ou retrouver son poids, mais également préserver ou améliorer sa santé. Dans cet article, nous parlerons essentiellement du rapport entre la diététique et l’endométriose. D’ailleurs  il est également possible de prendre rendez-vous avec l’un de nos paramédicaux sensibilisés à l’endométriose.

Comment se déroule une consultation ?

Une diététicienne – nutritionniste, vous accompagne dans la mise en place d’une alimentation adaptée à l’endométriose. Ensemble, vous suivez progressivement la diminution de vos douleurs, troubles digestifs, votre fatigue, et perte/prise de poids. Les bénéfices apportés par un changement alimentaire varient d’une femme à l’autre. Pour être pleinement efficace, la prise en charge est avant tout personnalisée, progressive et adaptée à vos besoins.

 

La première consultation est surtout le temps de la rencontre. La diététicienne à besoin d’un maximum d’informations vous concernant (médicales, alimentaires, hygiène de vie…).

Une première analyse alimentaire sera faite, et selon celle-ci, les points suivant seront à améliorer : 

  • Les principaux aliments inflammatoires
  • Les perturbateurs endocriniens
  • Les additifs et l’alimentation industrielle

Les suivis sont espacés de 2 semaines à un mois au début, avec mise en place si nécessaire d’un carnet alimentaire agrémenté de l’évaluation des symptômes. Vous faites le point à chaque consultation sur l’évolution de votre alimentation, vos difficultés et vos symptômes. Le but n’est pas de tout supprimer d’un coup et de faire de vos repas un moment frustrant, contraignant, mais de tester votre tolérance aux différents aliments.

Diététique et endométriose : comment la diététique influence vos symptômes ?

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique inflammatoire. Les fortes douleurs, l’inconfort digestif et ou les menstruations inhabituelles en sont des symptômes caractéristiques. Les hormones et la fonction métaboliques ont un rôle à jouer dans la survenue des symptômes. L’alimentation et la micro-nutrition permettent d’agir à ce niveau. Une alimentation anti-inflammatoire, accompagnée d’une complémentation vitaminique spécifique peut considérablement améliorer votre qualité de vie. De nombreux témoignages de patientes abondent dans ce sens.

Conseils : les aliments à favoriser et ceux à éviter

À favoriser :

  • Les bonnes graisses (oméga-3) : les oléagineux (amandes, noix, noisettes)
  • Les poissons gras comme les sardines, le hareng ou le maquereau
  • Légumes (vert en particulier) 
  • Fruit, notamment les agrumes
  • Privilégiez les produits biologiques pour éviter d’apporter des toxines à son corps (résidus de pesticides et autres substances chimiques).

Bien que l’alimentation anti-inflammatoire ne puisse à elle seule résorber une inflammation chronique, elle n’en est pas moins une alliée pour réguler la maladie et surtout pour éviter une aggravation des symptômes.

À éviter :

  • Les aliments riches en graisses saturées : le beurre, la crème, le fromage, la viande rouge, la charcuterie et les sucreries.
  • Les aliments contenant des additifs.
  • Les aliments transformés contiennent des sucres raffinés, du sel en excès, des graisses saturées, des additifs, des conservateurs, des colorants. Dans cette catégorie on retrouve les aliments tels que la pâte à tartiner, les céréales du petit déjeuner, les viennoiseries, les gâteaux, les bonbons, les plats tout prêts comme les quiches, les pizzas, le fast-food, etc.
  • Le gluten.

La liste précédente est non exhaustive. Si vous êtes atteinte d’endométriose nous vous recommandons tout de même de consulter un professionnel.

 

Follow Metrios met à disposition une plateforme de téléconsultation avec des paramédicaux sensibilisé à l’endométriose. Il est notamment possible d’y retrouver Delphine Le Brun : diététicienne / nutritionniste, elle vous accompagnera dans la mise en place d’une alimentation adaptée à l’endométriose mais également pour une prise en charge personnalisé, progressive et adaptée à vos besoin. 

 

lutter contre les douleurs de l'endométriose grâce aux cures thermales

Peu de femmes le savent, mais la cure thermale est un moyen alternatif à la prise de médicaments. Néanmoins, cela reste un acte médical, mais sous une forme différente. Elle permet de traiter une pathologie grâce à un parcours de soins ciblés. L’endométriose, est une maladie gynécologique chronique qui touche près d’une femme sur dix. Peu connue, et difficile à diagnostiquer, elle entraîne troubles et douleurs. Elle peut également amener à un risque d’infertilité. Il n’existe pas de traitements définitifs, néanmoins, la cure thermale se présente aujourd’hui comme une alternative globale, efficace et naturelle, grâce à l’effet antalgique de l’eau thermale. 

Les soins et les bienfaits de la cure thermale 

L’eau thermale est riche en soufre ce qui permet la cicatrisation des plaies causées par l’inflammation de l’endomètre et soulage les douleurs que la maladie provoque. 

  • 1er et 2e soins : la baignoire à bulles

La patiente va pouvoir se détendre dans un bain d’eau de bulles avant d’introduire une canule d’eau thermale soufrée dans la zone à traiter pendant un quart d’heure.

  • 3e soin : la pulvérisation

Un aérosol est posé directement au niveau de la muqueuse puis de l’eau thermale est pulvérisée sur le col de l’utérus. Le temps de pulvérisation variera tout au long de la cure pour atteindre les 20 minutes.

  • 4e soin : la douche au jet

Elle soulage les tensions musculaires engendrées par la maladie.

(source : https://www.medecinethermale.fr/contenus-commun/pathologies/gynecologie/endometriose.html) 

soulager les douleurs de l'endométriose grâce aux cures thermales

Quels résultats ?

Les bienfaits de l’eau thermale permettent un traitement général des symptômes de l’endométriose. La cure agit sur les douleurs abdominales, améliore la qualité de vie et offre plus de confort lors des rapports sexuels. Le repos lors de la cure thermale ajoute aussi à la relaxation générale et au bien-être. Profitez-en pour vous ressourcer ! Plusieurs cures peuvent être réalisées et nécessaire pour profiter des bénéfices de l’eau thermale. 

Bénéficier et être remboursé d’une cure thermale

La cure est prescrite par votre médecin traitant. Pour être prise en charge par la sécurité sociale, la cure doit avoir une durée de 3 semaines d’affilées, soit 18 jours de cure. Elle sera remboursée sur la base de 65%, le reste pouvant être pris en compte par votre mutuelle.

Quels sont les établissements thermaux à connaître pour un traitement de l’endométriose ?

Une cure thermale prescrite pour le traitement de l’endométriose s’effectue dans un établissement thermal spécialisé relevant de l’orientation thérapeutique Gynécologie (GYN).

Il existe des établissements spécialisés dans le traitement de l’endométriose :

 

Retrouvez le témoigne de Coumba, elle-même bénéficier d’une cure thermale contre l’endométriose. 

Endométriose followmetrios

Selon les études, entre 1 femme sur 7 et 1 femme sur 10 serait atteinte d’endométriose. Chaque femme à sa façon d’agir pour améliorer sa qualité de vie pour pouvoir agir sur les symptômes et vivre avec cette maladie. On vous en parle.

Ce qui va changer pour la prise en charge de l’endométriose en 2020 ?

Lorsqu’elle était toujours en poste, Agnès Buzyn avait annoncé le 8 Mars 2019, un plan d’action visant à renforcer et à améliorer la prise en charge de l’Endométriose. Parmi les points évoqués : le manque de spécialiste, l’absence de filières et la faible efficacité des traitements. Un an après, nous attendons toujours que ces mesures soient réellement misent en place.

Consultations obligatoires dès l’adolescence

En France, les patientes sont en général diagnostiquées avec 7 ans de retard. Les premiers signaux peuvent apparaître dès l’adolescence, caractérisés par des règles très douloureuses, c’est d’ailleurs l’un des symptômes principaux. Un diagnostic plus précoce pour identifier les profils à risque permettra de prévenir plus efficacement le développement de l’Endométriose chez ces jeunes adultes.

Amélioration de la recherche

Agnès Buzyn avait déclaré en Mars 2019 que le plan d’action visait également « à renforcer la communication scientifique […] vers la communauté des professionnels et chercheurs pour valoriser la recherche dans ce domaine » En effet, identifier les facteurs de risque et causes de l’endométriose pourrait être un enjeu clé dans le traitement de la maladie. Une connaissance fine de ces mécanismes laisse envisager une meilleure prise en charge des patients, qui passe par :

  • Un diagnostic plus efficace
  • Des filières/centres spécialisées
  • Des traitements qui permettent de guérir de la maladie/diminuer les symptômes sans effets secondaires, un suivi de qualité

Les petits gestes du quotidien pour de grands résultats demain

La maladie n’ayant pour le moment aucun traitement, il est cependant possible d’agir sur celle-ci avec différents moyens, passant par de petits gestes au quotidien, aux médecines douces.

Médecine douce

médecine douce pour lutter contre l'endométriose followmetrios

Sans parler de traitement médicamenteux, mais en parallèle de ceux-ci, il est intéressant d’aborder la question de la médecine douce. Elle se concentre essentiellement sur le corps et l’esprit. La majorité des médecines douces sont indiquées en cas de gestion du stress/inflammations et peuvent avoir des résultats réellement efficaces. Avant toute initiative, il faut en parler à son médecin pour éviter de possibles contre-indications. Voici notre liste (non-exhaustive).

  • Ostéopathie et kinésithérapie

Souvent les plus pratiquées et les plus recommandées. En agissant à la fois sur les plans physique et psychologique, l’ostéopathie lutte contre le stress et permet de détendre en profondeur le corps, les échanges de flux le long de la colonne vertébrale, et même d’agir directement sur l’intensité des douleurs. La kinésithérapie peut également intervenir sur les douleurs, mais aussi permettre un maintien de l’exercice physique adapté.

  • Acuponcture et réflexologie plantaire

La médecine traditionnelle chinoise et la réflexologie plantaire peut apporter les mêmes bienfaits que l’ostéopathie sans avoir à agir directement sur l’endroit douloureux et donc éviter de déclencher des crises supplémentaires, ce qui peut être intéressant pour une femme atteinte d’endométriose.

  • Homéopathie, phytothérapie, naturopathie et aromathérapie

Ces médecines douces sont un allié précieux contre l’endométriose. Elles ne peuvent pas la soigner ou la guérir, mais ont une action concrète sur les douleurs, la fatigue, la dépression, ménopause et petits tracas quotidiens associés (nausées ; maux de tête ; déprime ; épuisement psychologique ; infections urinaires). Ce qui est non négligeable.

  • Sophrologie, hypnose, méditation, présence d’un animal, activités créatrices…

Bénéfices psychologiques : réduction du stress, la lutte contre la dépression et l’isolement, la possibilité d’avoir un échappatoire/défouloir, la gestion des douleurs chroniques ou aigües sont un petit aperçu des bienfaits de ces approches.

Alimentation anti-inflammatoire

alimentation anti-inflammatoire endometriose

Améliorer sa qualité de vie passe par les gestes habituels et souvent insignifiant du quotidien ; comme l’effet de l’alimentation sur les douleurs. Oui, il est possible de diminuer ou éviter les aliments qui semblent augmenter vos douleurs et donc provoquer une inflammation. Pour certaines femmes, par exemple, supprimer les produits laitiers rend le quotidien moins compliqué, mais cela est différents pour chaque femme. Pour le savoir nous vous conseillons de prendre rendez-vous auprès d’un médecin diététicien peut vous aider à déterminer les aliments qui sont inflammatoires pour votre organisme.

A voir : Yasmine Candau vous conseils pour gérer les douleurs de l’endométriose dans Le Parisien TV

médecine du travail

2020 marquera-t-elle un tournant dans la prise en charge de l’Endométriose en France ?  Selon les études, entre 1 femme sur 7 et 1 femme sur 10 serait atteinte d’endométriose. Une maladie gynécologique chronique dont les principaux symptômes sont la douleur insoutenable et l’altération de la fertilité. Parmi les problèmes évoqués : le manque de spécialiste, l’absence de filières et la faible efficacité des traitements. Agnès Buzyn a annoncé le vendredi 8 Mars 2019 une série de mesure dont un plan d’action visant à renforcer la prise en charge de Endométriose. Elle déclare :

« que les femmes sachent vers qui se tourner, afin qu’elles soient mieux accompagnées, pour la prise en charge de la douleur, pour la préservation de la fertilité, avec des professionnels spécialisés dans la prise en charge de cette maladie »

Axe#1 – Consultations obligatoires à l’adolescence

Les patientes diagnostiquées accusent en moyenne un retard de diagnostic de 7 ans, durant lequel l’incompréhension règne et la maladie se propage. Les premiers signaux peuvent apparaître dés l’adolescence, caractérisés par des règles excessivement douloureuses. Jusqu’alors, les femmes diagnostiquées pouvaient plaindre le manque de communication, de sensibilisation autour de la maladie. Un combat porté par certaines associations comme EndoFrance ou Endomind. Un diagnostic plus précoce pour identifier les profils à risque permettra de prévenir plus efficacement le développement de l’Endométriose chez ces jeunes adultes.

Axe#2 – Meilleure formation des praticiens

médecin se forme à l'endométriose

Une infirmière, présente lors d’un atelier d’ETP auquel FOLLOW METRIOS participait, nous a raconté ceci : durant ses études, seules quelques lignes étaient consacrées à l’Endométriose. En effet, la présence historiquement marginale des femmes en médecine, le tabou lié à la sphère intime et le manque de connaissances médicales sur la maladie et l’absence de consensus sur ses causes, peuvent expliquer ce désert médical. C’est pourquoi la ministre souhaite renforcer la formation initiale des médecins; suivi à l’université durant leur cursus d’apprentissage; ainsi que leur formation continue, suivi ensuite durant l’exercice de leur profession. L’objectif : repérer plus efficacement les signaux d’alerte et améliorer la prise en charge de premiers secours. 

Axe#3 – Améliorer la recherche

La ministre a invité l’Inserm « à renforcer la communication scientifique […] vers la communauté des professionnels et chercheurs pour valoriser la recherche dans ce domaine »

En effet, identifier les facteurs de risque et causes de l’endométriose pourrait être un enjeu clé dans le traitement de la maladie. Une connaissance fine de ces mécanismes laisse envisager une meilleure prise en charge des patients, qui passe par :

  • un diagnostic plus efficace
  • des filières/centres spécialisés
  • des traitements qui permettent de guérir de la maladie/diminuer les symptômes sans effets secondaires,
  • un suivi de qualité

Voici quelques études en cours sur ces sujets : 

  • Projet Endomaîtrise (prise en charge multimodale de l’endométriose) initié par le Dr B.Cotte à Lyon. Projet partenaire de FOLLOW METRIOS
  • EndoDol (évaluation et traitement de la douleur chronique) initié par le Pr. G.Dubernard, Dr Patricia Branche et Marie Demahis
  • Projet Compare (récolte de données pour la recherche) initié par l’APHP
  • Projet de l’INSERM (étude des bases génétiques de l’endométriose)

 

FOLLOW METRIOS est une initiative de FOLLOW PATIENT, Start-up lyonnaise spécialisée dans le suivi des maladies chroniques. Ce projet intervient dans le but d’apporter une première réponse concrète aux patientes souhaitant prendre en main leur suivi et agir positivement sur la maladie.

promotion de l'application followmetrios

Application gratuite en accès libre. Donnés sécurisées. Serveur HADS