Outre l’endométriose, de nombreuses affections peuvent causer des douleurs pelviennes. Les douleurs rapportées par les patientes sont nombreuses et constituent de premiers signaux d’alertes.
Elle reste le principal indicateur qui doit alerter. Elle apparaît généralement avant ou pendant les menstruations. La douleur se manifeste différemment d’une femme à l’autre. Le terme « douleurs pelviennes » désignent toutes les douleurs qui surviennent dans la région du pelvis, ou bassin, incluant le bas du ventre et la zone génitale.
Les crampes menstruelles alertant sur la présence de l’endométriose diffère des crampes plus classiques. Elles sont plus intenses, et commencent souvent plus tôt dans le cycle et s’étalent plus longuement.
Ces douleurs se ressentent en profondeur dans l’abdomen ou la région pelvienne, pendant ou après le rapport.
Ces douleurs se ressentent en urinant ou à la selle et apparaissent généralement durant le cycle. En fonction du niveau de propagation et l’atteinte de la vessie et des intestins, la douleur peut se faire sentir entre 2 cycles.
Des douleurs quotidiennes qui ne sont pas liées au cycle menstruel
L’endométriose apparaît chez les femmes fertiles à hauteur de 5%. Les femmes infertiles seraient touchées entre 25 et 50%. Les mécanismes et le développement de ce symptôme qui inquiète nombre de femmes atteintes, n’est pas entièrement compris par les médecins. Différentes pistes sont avancées et les chercheurs poursuivent leur travail d’analyse.
Les symptômes plus rares
Certaines patientes rapportent des douleurs très localisées pouvant alerter sur l’étendue et la propagation d’une endométriose non diagnostiquée :
L’endométriose touche peut-être des nerfs
Un signe qui alerte sur l’éventuelle présence d’une endométriose vésicale ou avec atteinte des intestins.
Evaluer seule sa douleur n’est simple pour personne. Tout le monde ne dispose pas des connaissances médicales nécessaires. On peut rapidement se tromper, ou se sentir dépassée par l’aspect angoissant entourant une douleur (ai-je la bonne approche ? et si je me trompe ?). Actuellement, les professionnels de santé conseillent l’échelle visuelle analogique : une échelle simple d’utilisation qui permet l’auto-évaluation de la douleur.
Cette échelle est utilisée par FOLLOW METRIOS pour vous aider à renseigner l’intensité de vos douleurs dans le carnet de suivi. Pour chaque douleur à renseigner, vous pouvez préciser l’intensité entre l’absence de douleur (notée 0) et la douleur maximale imaginable (notée 10).
Diminuer les douleurs constitue souvent la demande principale des patientes. Ces douleurs s’expliquent par trois mécanismes : physiologique, corporel et psychique. En fonction du profil, plusieurs approches sont envisageables mais aucune ne garantit à 100% la résorption des symptômes :
Traitement hormonal visant à empêcher l’apparition des règles
Cure de ménopause artificielle
La prise d’anti-inflammatoires
L’ostéopathie pour traiter les problèmes d’origines musculaires et intestinaux
Les médecines douces, dites « alternatives »
L’hygiène de vie
La chirurgie
L’endométriose peut avoir plusieurs conséquences, qui chacune à leur niveau, affectent la qualité de vie :
Notons que l’on observe un retard de diagnostic moyen de 7 ans.
Perte de confiance, dépersonnalisation, isolement voire dépression… Comme beaucoup de maladies chroniques, les conséquences de l’endométriose s’étendent bien plus loin que la stricte sphère médicale. Elle touche tous les pans de la vie d’une femme et peut devenir un réel enfer psychologique au quotidien.
