Le traitement médical de l’endométriose a pour objectif principal d’agir sur la douleur. Lorsqu’il ressent une douleur, l’organisme fabrique des « prostaglandines », hormones dérivées d’acides gras non-saturés.
Leur rôle est de stimuler les messages nerveux des douleurs, afin qu’ils soient interprétés comme tels par le cerveau. Il s’agit d’une sorte de sécurité. Il est prouvé que les femmes atteintes d’endométriose produisent un excès de prostaglandine, appelée PGE2. Les traitements (non-hormonaux) peuvent prendre la forme d’antalgiques périphériques et d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Les antalgiques périphériques (ou analgésiques) correspondent à un type de médicament qui…
On distingue généralement les antalgiques en 4 paliers : les antalgiques périphériques, les antalgiques centraux, les morphiniques mineurs et les morphiniques majeurs.
Ces palliers sont fonction de la puissance des traitements. L’administration des antalgiques périphériques peut se faire par différentes voies :
- Orale
- Injections intramusculaire ou intraveineuses
- Rectale (lavement ou suppositoires)
- Locale (crèmes)
Il faut toujours se renseigner au préalable auprès de son gynécologue ou médecin généraliste concernant les contre-indications dans l’utilisation d’antalgiques périphériques et quels publics peuvent être à risques (insuffisance hépatique sévère, asthmatiques…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) ont cela de particulier qu’ils doivent être administrés suffisamment en avance pour être réellement efficaces et agir à la racine.
En d’autres termes, il faut commencer à prendre des anti-inflammatoires au moins 24h avant d’avoir mal et garder à l’esprit que contrairement aux analgésiques, les anti-inflammatoires ne pourront soulager une douleur déjà présente. Ils doivent être pris en avance et à intervalles réguliers pour être rééllement efficaces.Il est important de se renseigner auprès de son gynécologue ou médecin généraliste concernant les contre-indications et publics à risques. Selon les recommandations de la ESHRE (European Society of Human Reproduction and Embriology), les AINS figurent en traitement de première intention dans la prise en charge des endométrioses douloureuses. Néanmoins, la prise du traitement au long cours est à éviter à cause des effets secondaires importants au niveau gastrique et rénal.