Les femmes atteintes d’endométriose présentent un risque accru de troubles dépressifs ou anxieux : diagnostic compliqué, parcours de soin chaotique, absence de traitements efficaces, douleurs quotidiennes…Les patientes rencontrent une fatigue chronique et s’épuisent à anticiper la douleur. Cette fatigue chronique est souvent mélée à un sentiment d’incompréhension et de lassitude vis à vis de la maladie.
L’organisme détraqué impacte la confiance en soi et la confiance envers son corps. L’absence de confiance envers son corps impacte la confiance en soi, qui diminue d’autant plus. C’est un cercle vicieux. De plus, certaines formes d’endométriose engendrent la dyspareunie, une douleur ressentie pendant l’acte sexuel. Ce qui affecte d’autant plus la vie intîme des malades, déjà bien impactée par la maladie.
Cet ensemble de conséquences – nombreuses – de la maladie crée une incertitude constante et un sentiment général de mal-être qui est propice à l’apparition d’un état dépressif et/ou anxieux. C’est à ce stade que les patientes ressentent le besoin pressant d’avoir recours à une aide psychologique qu’il est important de leur fournir pour mieux les soutenir dans leur quotidien.